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Sagot :
Réponse :
1. Le jeu des temps : on remarque beaucoup de verbes au futur
Claudine, avec le temps tes grâces passeront,
Ton jeune teint perdra sa pourpre, et son ivoire ;
Le ciel qui te fit blonde, un jour te verra noire,
Et comme je languis, tes beaux yeux languiront.
Ceux que tu traites mal te persécuteront,
Ils riront de l' orgueil qui t' en fait tant accroire ;
Ils n' auront plus d' amour, tu n' auras plus de gloire,
Tu mourras, et mes vers jamais ne périront.
Ô cruelle à mes vœux, ou plutôt à toi-même,
Veux-tu forcer des ans la puissance suprême,
Et te survivre encore au delà du tombeau ?
Que ta douceur m'oblige à faire ton image,
Et les ans douteront qui parut le plus beau,
Ou mon esprit, ou ton visage.
2. Les parallélismes :
- Le ciel qui te fit blonde, un jour te verra noire,
- Et comme je languis, tes beaux yeux languiront.
- Ils n' auront plus d' amour, tu n' auras plus de gloire,
- Tu mourras, et mes vers jamais ne périront.
Bonjour
Réponse :
1. Lorsqu'on observe le jeu des temps on remarque une alternance entre le passé, le présent et le futur. Le poète alterne les souvenirs, les moments présents et l'avenir de Claudine.
2. On trouve des parallélismes (c'est un même schéma syntaxique qui se répète) dans les quatrains :
v3 : "Le ciel qui te fit blonde, un jour te verra noire,"
v4 : "Et comme je languis, tes beaux yeux languiront."
v7 : "Ils n'auront plus d'amour, tu n'auras plus de gloire,"
Mais aussi dans le dernier tercet :
v14 : "Ou mon esprit, ou ton visage."
Explications :
Claudine, avec le temps tes grâces passeront,
Ton jeune teint perdra sa pourpre, et son ivoire ;
Le ciel qui te fit blonde, un jour te verra noire,
Et comme je languis, tes beaux yeux languiront.
Ceux que tu traites mal te persécuteront,
Ils riront de l' orgueil qui t' en fait tant accroire ;
Ils n'auront plus d' amour, tu n' auras plus de gloire,
Tu mourras, et mes vers jamais ne périront.
Ô cruelle à mes vœux, ou plutôt à toi-même,
Veux-tu forcer des ans la puissance suprême,
Et te survivre encore au delà du tombeau ?
Que ta douceur m'oblige à faire ton image,
Et les ans douteront qui parut le plus beau,
Ou mon esprit, ou ton visage.
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