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Racontez en une quinzaine le ligne l'épisode qui précède le texte ci-dessous, durant lequel Antoinette a compris qu'elle n'irait pas au bal.

Antoinette et Miss finissaient de dîner sur une
planche à repasser, étendue en travers de deux
chaises dans la lingerie. Derrière la porte on
entendait les domestiques courir dans l’office et
un bruit de vaisselle heurtée. Antoinette ne
bougeait pas, les mains serrées entre ses genoux.
À neuf heures, Miss regarda sa montre.
– Il faut aller tout de suite au lit, chérie... vous
n’entendrez pas la musique dans la petite
chambre ; vous dormirez bien.
Comme Antoinette ne répondait pas, elle
frappa en riant dans ses mains.
– Allons, réveillez-vous, Antoinette, qu’est-ce
que vous avez ?
Elle la mena jusqu’à un petit cabinet de
débarras, mal éclairé, et qu’on avait meublé à la
hâte d’un lit de fer et de deux chaises.
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En face, de l’autre côté de la cour, on
apercevait les fenêtres brillantes du salon et de la
salle à manger.
– Vous pourrez voir danser les gens d’ici ; il
n’y a pas de volets, plaisanta miss Betty.
Quand elle fut partie, Antoinette vint coller
peureusement et avidement son front aux vitres ;
un grand pan de mur était illuminé par la clarté
dorée, ardente, des fenêtres. Des ombres
passaient en courant derrière les rideaux de tulle.
Les domestiques. Quelqu’un entrouvrit la baie ;
Antoinette perçut distinctement le bruit des
instruments qu’on accordait au fond du salon. Les
musiciens étaient déjà là... Mon Dieu, il était plus
de neuf heures... Toute la semaine, elle avait
attendu confusément une catastrophe qui
engloutirait le monde à temps pour que rien ne
fût découvert ; mais le soir passait comme tous
les soirs. Dans un appartement voisin, une
horloge sonna la demie. Encore trente minutes,
trois quarts d’heure, et puis... Rien, il n’arriverait
rien, sans doute, puisque, lorsqu’elles étaient
rentrées ce jour-là, de promenade, Mme Kampf
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avait demandé en se jetant sur Miss, avec cette
impétuosité qu’elle avait et qui faisait perdre
immédiatement la tête aux gens nerveux : « Eh
bien, vous avez mis les invitations à la poste ;
vous n’avez rien perdu, rien égaré, vous êtes
sûre ? » et que Miss avait dit : « Oui,
Mrs Kampf. » Certainement, elle était
responsable, elle seule... Et si on la renvoyait,
tant pis, c’était bien fait, ça lui apprendrait.
« Je m’en fiche, je m’en fiche », balbutia-telle
; elle mordit avec emportement ses mains,
qui, sous les jeunes dents aiguës, saignèrent.
« Et l’autre, elle pourra me faire ce qu’elle
voudra, je n’ai pas peur, je m’en fiche ! »
Elle regarda la cour noircie et profonde sous la
fenêtre.
« Je me tuerai, et, avant de mourir, je dirai que
c’est à cause d’elle, voilà tout, murmura-t-elle : je
n’ai peur de rien, je me suis vengée d’avance... »
Elle recommença à guetter ; la vitre s’embuait
sous ses lèvres ; elle la frottait avec violence et,
de nouveau, y collait son visage. À la fin,
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impatientée, elle ouvrit tout grands les deux
battants. La nuit était pure et froide. Maintenant,
elle voyait distinctement, de ses yeux perçants de
quinze ans, les chaises rangées le long du mur,
les musiciens autour du piano. Elle demeura
immobile si longtemps qu’elle ne sentait plus ses
joues ni ses bras nus. Un moment, elle s’hallucina
jusqu’à penser que rien n’était arrivé, qu’elle
avait vu en rêve le pont, l’eau noire de la Seine,
les billets déchirés qui volaient dans le vent, et
que les invités allaient entrer par miracle, et la
fête commencer.


Sagot :

Antoinette comprit qu'elle n'irai pas au bal sans billets elle était triste et fondu en larmes… 
Puis son meilleur ami intervînt pour mettre fin à sa tristesse et de la  réconforter. Mais rien ne pouvait la consoler, elle était décidément bel et bien inconsolable.
Son meilleur ami, qui s'appelait Jean se demanda ce qui pouvait tellement la chagriner, après tout ce n'était qu'un bal et rien d'autre! Il lui demandît pourquoi cela l'affectait tant. Mais elle ne voulait pas répondre il essaya mais en vain elle ne voulait décidément pas parler…
Alors il chercha, il chercha jusqu'à trouver la réponse la plus logique…
… Quelqu'un l'attendait là-bas! 
Et comme un gentleman il prit la décision de lui donner son billet d'entrée pour le bal. Mais à la condition de lui dire qui était le chanceux élu. il s'appelait Cyril !
Il lui donna son ticket d'entrée. Prête a rencontrer son "prince charmant"…
Ils dansèrent, dansèrent jusqu'à ne plus s'arrêter… 
Une fois le bal terminé et au moment de se quitter ils se jurèrent de se retrouver un jour où l'autre…
ils se retrouvèrent un an plus tard, se marrierent et eûrent beaucoup d'enfants… 


                                                                 FIN 
TO BE CONTINUED!!


VOILA TA RÉPONSE ;)