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Sagot :
Au xxe siècle, la recherche scientifique explose. Les découvertes se succèdent à un rythme sans cesse croissant, encore accéléré par la Seconde Guerre mondiale. Les conditions de vie des populations en sont profondément transformées Des découvertes liées au développement de la recherche• Ces découvertes toujours plus nombreuses sont liées au développement considérable de la recherche scientifique. Cette dernière devient le fait de grandes universités ou de laboratoires de recherche, publics et, de plus en plus souvent, privés. Les investissements suivent, où l'État prend une large part, notamment dans les secteurs liés à la défense, comme c'est le cas aux États-Unis.
• Les avancées se succèdent dans différents domaines, contribuant à accélérer la recherche dans un domaine voisin. Ainsi le développement des fusées permet-il de lancer des satellites de communication, qui permettent, à leur tour, le développement de la télévision par satellite. Le progrès devient cumulatif.
• La médecine est un bon exemple de l'accélération de la recherche. Médicaments et vaccins sont réellement efficaces et la découverte de nouvelles molécules permet des traitements toujours plus élaborés et efficaces. Le financement est parfois d'origine étatique, comme c'est souvent le cas en France, mais de grands laboratoires pharmaceutiques privés se développent, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Suisse. Le développement des systèmes de sécurité sociale, dans la deuxième moitié du xxe siècle, permet à ces grandes firmes pharmaceutiques de réaliser des profits qui financent à leur tour la recherche. Des transformations radicales des conditions de vie• Les progrès de la médecine ont une influence majeure sur les conditions de vie des populations humaines, d'abord dans les pays développés, puis rapidement dans les pays en développement, notamment après 1945. L'espérance de vie passe de 37,5 ans en 1900 à 67,5 ans en 2000. Les vaccins et les antibiotiques permettent de lutter très efficacement contre les maladies infectieuses, responsables de l'essentiel des décès au début duxxe siècle. On estime que l'humanité doit aux antibiotiques 10 ans d'espérance de vie supplémentaires.
• Introduits massivement dans les pays en développement à partir des années 1950, vaccins et antibiotiques déclenchent la transition démographique dans les pays du Sud (phase A : baisse de la mortalité, croissance de la population). Grâce à cette première transition épidémiologique, la croissance démographique mondiale est très forte. L'espérance de vie augmente partout : elle passe, dans ces pays, de 30 à 59 ans entre 1900 et 2000, mais surtout elle gagne 20 ans dans la deuxième moitié du siècle.
• Dans les pays du Nord, la santé continue de s'améliorer, l'espérance de vie d'augmenter et, surtout, l'espérance de vie en bonne santé. Contrairement aux pays du Sud, l'essentiel du gain se réalise dans la première moitié du siècle : 21 ans d'espérance de vie supplémentaires entre 1900 et 1950, seulement 10 ans de 1950 à 2000. On vit aujourd'hui couramment plus de 75 ans en Europe, au Japon, en Amérique du Nord. Unedeuxième transition épidémiologique se met en place (lutte contre le cancer, le diabète, les accidents cardio-vasculaires), qui permet la poursuite de l'allongement de la vie. Une troisième transition épidémiologique se dessine (thérapies géniques), à forte composante de recherche.
• Les avancées se succèdent dans différents domaines, contribuant à accélérer la recherche dans un domaine voisin. Ainsi le développement des fusées permet-il de lancer des satellites de communication, qui permettent, à leur tour, le développement de la télévision par satellite. Le progrès devient cumulatif.
• La médecine est un bon exemple de l'accélération de la recherche. Médicaments et vaccins sont réellement efficaces et la découverte de nouvelles molécules permet des traitements toujours plus élaborés et efficaces. Le financement est parfois d'origine étatique, comme c'est souvent le cas en France, mais de grands laboratoires pharmaceutiques privés se développent, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Suisse. Le développement des systèmes de sécurité sociale, dans la deuxième moitié du xxe siècle, permet à ces grandes firmes pharmaceutiques de réaliser des profits qui financent à leur tour la recherche. Des transformations radicales des conditions de vie• Les progrès de la médecine ont une influence majeure sur les conditions de vie des populations humaines, d'abord dans les pays développés, puis rapidement dans les pays en développement, notamment après 1945. L'espérance de vie passe de 37,5 ans en 1900 à 67,5 ans en 2000. Les vaccins et les antibiotiques permettent de lutter très efficacement contre les maladies infectieuses, responsables de l'essentiel des décès au début duxxe siècle. On estime que l'humanité doit aux antibiotiques 10 ans d'espérance de vie supplémentaires.
• Introduits massivement dans les pays en développement à partir des années 1950, vaccins et antibiotiques déclenchent la transition démographique dans les pays du Sud (phase A : baisse de la mortalité, croissance de la population). Grâce à cette première transition épidémiologique, la croissance démographique mondiale est très forte. L'espérance de vie augmente partout : elle passe, dans ces pays, de 30 à 59 ans entre 1900 et 2000, mais surtout elle gagne 20 ans dans la deuxième moitié du siècle.
• Dans les pays du Nord, la santé continue de s'améliorer, l'espérance de vie d'augmenter et, surtout, l'espérance de vie en bonne santé. Contrairement aux pays du Sud, l'essentiel du gain se réalise dans la première moitié du siècle : 21 ans d'espérance de vie supplémentaires entre 1900 et 1950, seulement 10 ans de 1950 à 2000. On vit aujourd'hui couramment plus de 75 ans en Europe, au Japon, en Amérique du Nord. Unedeuxième transition épidémiologique se met en place (lutte contre le cancer, le diabète, les accidents cardio-vasculaires), qui permet la poursuite de l'allongement de la vie. Une troisième transition épidémiologique se dessine (thérapies géniques), à forte composante de recherche.
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