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C'est du niveau seconde svp !!! aidez moi c'est pour demain !!!

Travail sur un extrait de René de Chateaubriand, 1802

Mais comment exprimer cette foule de sensations fugitives que j'éprouvais dans mes promenades ? Les sons que rendent les passions dans le vide d’un cœur solitaire ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d’un désert ; on en jouit, mais on ne peut les peindre. 

L’automne me surprit au milieu de ces incertitudes : j’entrai avec ravissement dans le mois des tempêtes. Tantôt j’aurais voulu être un de ces guerriers errant au milieu des vents, des nuages et des fantômes ; tantôt j’enviais jusqu’au sort du pâtre que je voyais réchauffer ses mains à l’humble feu de broussailles qu’il avait allumé au coin d’un bois. J’écoutais ses chants mélancoliques, qui me rappelaient que dans tout pays le chant naturel de l’homme est triste, lors même qu’il exprime le bonheur. Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs.
Le jour, je m’égarais sur de grandes bruyères terminées par des forêts. Qu’il fallait peu de chose à ma rêverie ! une feuille séchée que le vent chassait devant moi, une cabane dont la fumée s’élevait dans la cime dépouillée des arbres, la mousse qui tremblait au souffle du nord sur le tronc d’un chêne, une roche écartée, un étang désert où le jonc flétri murmurait ! Le clocher solitaire, s’élevant au loin dans la vallée, a souvent attiré mes regards ; souvent j’ai suivi des yeux les oiseaux de passage qui volaient au-dessus de ma tête. Je me figurais les bords ignorés, les climats lointains où ils se rendent ; j’aurais voulu être sur leurs ailes. Un secret instinct me tourmentait : je sentais que je n’étais moi-même qu’un voyageur, mais une voix du ciel semblait me dire : « Homme, la saison de ta migration n’est pas encore venue ; attends que le vent de la mort se lève, alors tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues que ton cœur demande. »
« Levez-vous vite, orages désirés qui devez emporter René dans les espaces d’une autre vie ! » Ainsi disant, je marchais à grands pas, le visage enflammé, le vent sifflant dans ma chevelure, ne sentant ni pluie, ni frimas, enchanté, tourmenté, et comme possédé par le démon de mon cœur.

Questions :
1 – En prenant appui sur les pronoms personnels, définissez la situation d’énonciation et ses variations : qui parle ? A qui ? Quelle peut être, selon vous, cette « voix du ciel » ? (l. 20) Que traduisent ces différents changements d’interlocuteurs ?
2 – A partir du lexique des sentiments et du rêve, définissez les différentes aspirations du personnage. Quel est le registre de ce passage ?
3 – Comment apparaît la nature ici et quels rapports entretient-elle avec le personnage ?
4 – En quoi ce passage illustre-t-il le « vague des passions » ?


Sagot :

1-C'est chactas et pere souel qui parle  a Réne et a dieu(la voix du ciel ).Ce changement d'interlocuteur montre qui la n'a pas les idées en place , donc il est schizophrène et sur-exciter.
2-C'est du registre soutenue , vous pouvez donner quelque exemple tel que "bruyère"
3-Une relation platonique, c'est en quelque sorte sont amant .
4-Il illustre très bien le vague des passions car la vague est associer au va et viens ( pas de chichi  ) et passions associer a l’érotisme (n'ayons pas peur d'exprimer se mot !) 

Voila j’espère t'avoir bien aider 
Cordialement , la Direction 
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