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Sagot :
Bonjour,
Le petit Nicolas a des difficultés en Mathématique, mais moi, étant généreux et plutôt doué, j'ai voulu l'aider.
Pourtant, ce n'était pas l'avis de mes camarades, et encore moins de ma grande amie Lisa qui me l'interdisait en disant que c'était bien fait pour lui et qu'il n'avait qu'a mieux travailler en classe ! *
Je lui ai alors répondu que ne rien risquer est un risque encore plus grand.
Qu'ai-je à perdre à l'aider, du temps, j'en ai, si j'étais dans son cas j'aimerais qu'on me tende la main. Il est réceptif à mon aide et il donne de la bonne volonté pour comprendre et évoluer. Alors je voudrais que vous compreniez tous que quoi vous disiez, je ne ne modifierais pas mon comportement, je continuerais de l'aider et je continuerais d'être fier d'être celui que je suis.
S'ouvrir à autrui est un gage d'humilité, la prise de conscience que je ne suis pas le centre du monde, que je ne suis unique et seul au monde. Ainsi, comme l'explique Freud, le petit enfant est persuadé que tous ses désirs seront assouvis selon le principe de plaisir, c'est à travers ce que les autres lui accordent ou lui interdisent qu'il prenne conscience qu'il ne lui est pas tout permis de faire, en quelque sorte, qu'il n'est pas le maître du monde.
Respecter autrui, c'est alors le poser comme limite à mon droit naturel d'user de toutes choses et des autres à mon profit. Autrui me destitue de mon amour-propre et de l'égocentrisme.
Il faut affronter le regard des autres plutôt que de le craindre, car le regard de l'autre est omniprésent, qu'on le veuille ou non.
Autrui porte une critique sur nous, cependant celle-ci n'est pas toujours négative et peut aussi nous aider à nous construire. Il faut accepter et passer au-delà du jugement d'autrui ; ce qui revient à se battre pour la reconnaissance de sa propre conscience comprise comme individualité.
Autrui est à la fois celui dont le regard me réifie tout en restant cet autre qui me constitue tout entier.
La relation entre moi et Nicolas ne se résume pas uniquement à la crainte, à un fardeau, mais elle est également basée sur un sentiment moral, universel qui est le respect car autrui constitue l'épaisseur et la richesse de mon monde, qui est aussi le sien.
Le petit Nicolas a des difficultés en Mathématique, mais moi, étant généreux et plutôt doué, j'ai voulu l'aider.
Pourtant, ce n'était pas l'avis de mes camarades, et encore moins de ma grande amie Lisa qui me l'interdisait en disant que c'était bien fait pour lui et qu'il n'avait qu'a mieux travailler en classe ! *
Je lui ai alors répondu que ne rien risquer est un risque encore plus grand.
Qu'ai-je à perdre à l'aider, du temps, j'en ai, si j'étais dans son cas j'aimerais qu'on me tende la main. Il est réceptif à mon aide et il donne de la bonne volonté pour comprendre et évoluer. Alors je voudrais que vous compreniez tous que quoi vous disiez, je ne ne modifierais pas mon comportement, je continuerais de l'aider et je continuerais d'être fier d'être celui que je suis.
S'ouvrir à autrui est un gage d'humilité, la prise de conscience que je ne suis pas le centre du monde, que je ne suis unique et seul au monde. Ainsi, comme l'explique Freud, le petit enfant est persuadé que tous ses désirs seront assouvis selon le principe de plaisir, c'est à travers ce que les autres lui accordent ou lui interdisent qu'il prenne conscience qu'il ne lui est pas tout permis de faire, en quelque sorte, qu'il n'est pas le maître du monde.
Respecter autrui, c'est alors le poser comme limite à mon droit naturel d'user de toutes choses et des autres à mon profit. Autrui me destitue de mon amour-propre et de l'égocentrisme.
Il faut affronter le regard des autres plutôt que de le craindre, car le regard de l'autre est omniprésent, qu'on le veuille ou non.
Autrui porte une critique sur nous, cependant celle-ci n'est pas toujours négative et peut aussi nous aider à nous construire. Il faut accepter et passer au-delà du jugement d'autrui ; ce qui revient à se battre pour la reconnaissance de sa propre conscience comprise comme individualité.
Autrui est à la fois celui dont le regard me réifie tout en restant cet autre qui me constitue tout entier.
La relation entre moi et Nicolas ne se résume pas uniquement à la crainte, à un fardeau, mais elle est également basée sur un sentiment moral, universel qui est le respect car autrui constitue l'épaisseur et la richesse de mon monde, qui est aussi le sien.
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