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Sagot :
Elle attend intimidée auprés du professeur, nous la génons visiblement par nos regards insistants.Le professeur pris la parole en nous expliquant brièvement pourquoi elle rentrait en cours d'année et d'où cette nouvelle élève venait. Elle s'appeait Camille, ses cheveux longs caressaient ses épaules, elle était habillée d'u pull bleu qui faisait un joli ensemble avec son Jean. Quand le professeur lui demanda de prendre place, elle balaya des yeux la classe et se retrouva au fond de la classe sans voisin de bureau. Je crois que j'aurai fait pareil, ce n'est pas facile d'aller vers les autres quand vingt huit paires d'yeux nous déshabillent du regard! Que pensait-elle ? Toujours est-il qu'à la demande du professeur elle sortit comme nous tous son matériel pour suivre le cours. De temps à autres un élève se tournait comme pour espionner trés vite ce que faisait Camille. Elle, les yeux fixés sur son cahier, prenait des notes en faisant aller et venir nerveusement son stylo sur sa feuille. Le professeur marqua une pose et demanda à Camille de passer au tableau pour expliquer ce qu'elle avait compris des premières minutes de cours.
Cammille rosit et gauchement, renfrognée, semble-t-il, car elle fronçait des sourcils, elle gagna l'endroit demandé et se mit à écrire frénétiquement sur le tableau. On ressentait l'angoisse qui la traversait, elle ne se retournait pas, elle obtempérait à la demande du professeur c'est tout. Aux quelques questions orales du professeur elle répondait vite ses paroles étaient inaudibles mais personne ne dit rien. Tous ressentaient le stress qu'il y avait en elle, et nous fîmes ceux qui avaient compris. Un léger sourire sur les lèvres elle regagna sa place comme soulagée de ce premier contact avec la classe. Puis ce fut le moment de pause ou nous nous retrouvions tous dehors pour prendre un grand bol d'air. Elle restée là figée n'osant venir vers nous et c'est là que si timide soit-il que je sois j'allais vers elle et doucement je commençais une conversation avec elle. Mes camarades s’approchèrent et firent de même. Elle répondait à toutes les questions si maladroites soient-elles et souriait.
Camille faisait alors partie de notre classe.
Cammille rosit et gauchement, renfrognée, semble-t-il, car elle fronçait des sourcils, elle gagna l'endroit demandé et se mit à écrire frénétiquement sur le tableau. On ressentait l'angoisse qui la traversait, elle ne se retournait pas, elle obtempérait à la demande du professeur c'est tout. Aux quelques questions orales du professeur elle répondait vite ses paroles étaient inaudibles mais personne ne dit rien. Tous ressentaient le stress qu'il y avait en elle, et nous fîmes ceux qui avaient compris. Un léger sourire sur les lèvres elle regagna sa place comme soulagée de ce premier contact avec la classe. Puis ce fut le moment de pause ou nous nous retrouvions tous dehors pour prendre un grand bol d'air. Elle restée là figée n'osant venir vers nous et c'est là que si timide soit-il que je sois j'allais vers elle et doucement je commençais une conversation avec elle. Mes camarades s’approchèrent et firent de même. Elle répondait à toutes les questions si maladroites soient-elles et souriait.
Camille faisait alors partie de notre classe.
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