Une jeune femme vient de sortir de sa petite et coquette maison dont la porte est sur la Croisette. Elle s’arrête un instant à regarder les promeneurs , sourit et gagne, dans une allure accablée, un banc vide en face de la mer. Fatiguée d’avoir fait vingt pas, elle s’assied en haletant. Son pale visage semble celui d’une morte. Elle tousse et porte à ses lèvres ses doigts transparents comme pour arrêter ces secousses qui l’épuisent.
Elle regarde le ciel plein de soleil et d’hirondelles, les sommets capricieux de l’Estérel là – bas, et, tout près la mer si bleue, si tranquille, si belle.