👤

Obtenez des réponses claires et concises à vos questions sur FRstudy.me. Trouvez des réponses détaillées et fiables de la part de notre réseau de professionnels expérimentés.

L'enfance dans auto-biographie

Sagot :

Voici une de mes rédactions;

MĂŞme si le temps s’écoule invariablement, je me rappelle confusĂ©ment des soirs d’hiver, lorsque, , pareil Ă  un nouveau nĂ©, j’aimais Ă  me blottir, protĂ©gĂ©e par ses longs cheveux noirs, bercĂ©e par son souffle enjĂ´leur, sous l’épaisse couche de neige dans ses bras. Le feu crĂ©pitait doucement, tel un bourdonnement dĂ©risoire et je m’endormais invariablement, la tĂŞte emplie de ses charmantes romances, si profondes d’ amĂ©nitĂ©s et de grâces. Souvent, je me transposais dans les petits livres dorĂ©s, ouverts sur ses genoux, racontant les pĂ©ripĂ©ties presque fantastiques de ces grands hĂ©ros au courage indomptable, Ă  la fiertĂ© honarable, Ă  la vertu Ă©clatante. Je n’enviais pas ces personnges trop rĂ©els, ils m’agaçaient de trop de bontĂ©, je les savais purs, ils ne m’interressaient plus. Je leur prĂ©fĂ©rais mes propres soirĂ©es lorsque maman me racontait ses souvenirs, je me plongeais toute entière dans ses rĂ©miniscences, je l’imaginais Ă  mon âge, elle Ă©tait Ă©tonnante de candeur,  admirable de beautĂ©,  merveilleuse de discernement, en un mot je la croyais parfaite. C’est sans doute pour cela que je ne lui trouve de vices mĂŞme aujourd’hui… Comment pourrait-elle en avoir, elle qui bravait sa vie, comme on brave les intempĂ©ries, qui bataillait farouchement les dragons de la peur.

Et ces grands soirs auprès du feu, je m’imaginais Ă  sa place, et  bien que petite, je la comprenais en tout.  Sans doute cela peut-il paraĂ®tre insolite et inĂ©luctablement surfait, on ne pense jamais qu’à son bohneur lorsque l’on est enfant.  Bien sĂ»r j’aimais Ă  bavarder au milieu de mes peluches, mais c’était les moment avec elle qui m’emplissaient de contentement et d’alacritĂ©, et je pleurais de dĂ©sespoir lorsqu’elle n’était pas en tout point satisfaite de ses journĂ©es.

Mais c’était lors du crĂ©puscule, lorsque le ciel s’emplissait de paillettes Ă©toilĂ©es, dans l’intimitĂ© de la pâle lune et des flocons de la nuit, que nous nous retrouvions vĂ©ritablement, c’était lĂ  notre moment, nous nous contions nos aubes et nos assombrissements, vaec toujours la mĂŞme question Â« Quel est l’évenenment que tu as prĂ©fĂ©rĂ© aujourd’hui ? Â» Il me semble ue c’était un rituel, une promesse que nous nous faisions, ce que tu as prĂ©fĂ©rĂ©, c’est comme le repas Ă©tait-il bon, ou as-tu bonne journĂ©e ? J’aime Ă  me souvenir de nos rires  Ă©touffĂ©s par les randes couvertures de laine, et c’est toujours source d’hilaritĂ© lorsque nous nous rapellons toutes deux ces instants de bonheur. Il ne faut pas imaginer que ces pĂ©riodes de profond bonheur sont rĂ©volues ! Il n’en ai rien, elles sont toujours lĂ , blotties au fond de nous, plus vivaces qu’avant et manifestement bien plus Ă©clatantes de clairvoyance et d’acuitĂ© !

Merci de votre participation active. Continuez à poser des questions et à partager vos réponses. Ensemble, nous pouvons créer une ressource de connaissances précieuse pour tous. FRstudy.me est votre guide de confiance pour des solutions rapides et efficaces. Revenez souvent pour plus de réponses.