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Sagot :
Voici une de mes rédactions;
Même si le temps s’écoule invariablement, je me rappelle confusément des soirs d’hiver, lorsque, , pareil à un nouveau né, j’aimais à me blottir, protégée par ses longs cheveux noirs, bercée par son souffle enjôleur, sous l’épaisse couche de neige dans ses bras. Le feu crépitait doucement, tel un bourdonnement dérisoire et je m’endormais invariablement, la tête emplie de ses charmantes romances, si profondes d’ aménités et de grâces. Souvent, je me transposais dans les petits livres dorés, ouverts sur ses genoux, racontant les péripéties presque fantastiques de ces grands héros au courage indomptable, à la fierté honarable, à la vertu éclatante. Je n’enviais pas ces personnges trop réels, ils m’agaçaient de trop de bonté, je les savais purs, ils ne m’interressaient plus. Je leur préférais mes propres soirées lorsque maman me racontait ses souvenirs, je me plongeais toute entière dans ses réminiscences, je l’imaginais à mon âge, elle était étonnante de candeur, admirable de beauté, merveilleuse de discernement, en un mot je la croyais parfaite. C’est sans doute pour cela que je ne lui trouve de vices même aujourd’hui… Comment pourrait-elle en avoir, elle qui bravait sa vie, comme on brave les intempéries, qui bataillait farouchement les dragons de la peur.
Et ces grands soirs auprès du feu, je m’imaginais à sa place, et bien que petite, je la comprenais en tout. Sans doute cela peut-il paraître insolite et inéluctablement surfait, on ne pense jamais qu’à son bohneur lorsque l’on est enfant. Bien sûr j’aimais à bavarder au milieu de mes peluches, mais c’était les moment avec elle qui m’emplissaient de contentement et d’alacrité, et je pleurais de désespoir lorsqu’elle n’était pas en tout point satisfaite de ses journées.
Mais c’était lors du crépuscule, lorsque le ciel s’emplissait de paillettes étoilées, dans l’intimité de la pâle lune et des flocons de la nuit, que nous nous retrouvions véritablement, c’était là notre moment, nous nous contions nos aubes et nos assombrissements, vaec toujours la même question « Quel est l’évenenment que tu as préféré aujourd’hui ? » Il me semble ue c’était un rituel, une promesse que nous nous faisions, ce que tu as préféré, c’est comme le repas était-il bon, ou as-tu bonne journée ? J’aime à me souvenir de nos rires étouffés par les randes couvertures de laine, et c’est toujours source d’hilarité lorsque nous nous rapellons toutes deux ces instants de bonheur. Il ne faut pas imaginer que ces périodes de profond bonheur sont révolues ! Il n’en ai rien, elles sont toujours là , blotties au fond de nous, plus vivaces qu’avant et manifestement bien plus éclatantes de clairvoyance et d’acuité !
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