La sténochôria[modifier | modifier le code]Les textes grecs évoquent la sténochôria comme cause principale de la colonisation. Le mot grec sténochôria vient de « sténochoréo » : « être à l'étroit ». Le terme est aujourd'hui traduit par la « soif de terres ». Grâce à l'amélioration du climat au milieu du premier millénaire avant notre ère (plus chaud et plus humide, attesté par la palynologie et la sédimentologie1), un accroissement démographique sur les rives de la Méditerranée s'est manifesté, comme le confirment les fouilles des nécropoles. Aussi, une des solutions agréées par les Grecs fut le départ vers de nouvelles terres. C'est d'ailleurs un phénomène qui affecta aussi les Phéniciens et, en Asie, les Austronésiens. Cet accroissement démographique explique pour partie l'insuffisance de terres agricoles destinées à nourrir les populations. Les mauvaises conditions climatiques, notamment les sécheresses, qui ont pour conséquence de mauvaises récoltes, expliquent les mouvements de colonisation.
