Enfin les vacances d'été étaient là. Avec quelques amies nous avions projeté de faire du camping sauvage, loin des terrains bondés. Nous voulions comme nos aînés, passer des jours loin de nos parents.
Nous avions tout prévu et aprés une soirée pleine de rires et de chants, fatiguées nous entrâmes sous la tente pour y dormir. Un peu stressées quand m^me, nous nous tournions beaucoup dans nos sacs de couchage. Chacune avait du mal à fermer sa lampe de poche. Un craquement sinistre nous fit toutes nous assoir, peureuses nous nous regardions, muettes tout d'abord, puis nous nous mîmes à hurler. Puis un bruit sourd, régulier semblait tourner autour de notre tente. Il s'arrêtait un temps, reprenait à nouveau. Nous nous serrâmes les unes contre les autres, et déjà des larmes coulaient sur nos joues glacées d'effroi. Le bruit pesant et lourd comme les pas d'un monstre imaginaire. Les craquements reprirent ils étaient ressemblant à des os qui craquent. A chaque bruit nos coeurs semblaient se fendiller en mille morceaux. La tente maintenant tremblait, bougeait comme une feuille morte soufflée par le vent. Le bruit oppressant s'intensifiait, roulait tel un train à vive allure. Puis ce fut des jets de lumières aveuglantes qui embrasaient la toile. Retrouvant nos esprits nous comprimes enfin qu'un orage, des grêlons et le vent nous fit nous transporter dans un film d'horreur
