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Sagot :
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La culture est souvent opposée à la nature. La culture, c'est précisément ce qui différencie l'homme de l'animal. C'est ce qui permet à un homme d'intégrer une société, la société.Mais n'a-t'on pas tout dit en disant cela? La culture, alors qu'elle devrait permettre de rapprocher les hommes, les éloigne dès lors que ceux-ci en manquent et quand bien même celle-ci ne semble pas pour autant vitale. Les classes sociales creusent ainsi leurs différences par des "degrés" de culture pour les uns ou des cultures différentes pour les autres. Le "capital culturel" apparaît dès lors comme une carte d'identité sociale de l'individu, ce qui l'autorise implicitement à communiquer ou non avec d'autres. A ce point, la culture n'est-elle pas un frein à l'échange entre les individus? N'est-elle pas devenue l'inverse de ce qu'elle devrait apporter?Dans quelle mesure, ainsi, l'homme doit-il se cultiver? Avant cette question, il faut d'abord se demander si l'homme doit se cultiver. Parce qu'il est un Homme, précisément, et pour ce que nous avons évoqué plus haut, assurément. Reste tout de même à savoir ce que nous appelons la culture. Alors qu'il s'agit bien évidemment des connaissances artistiques, scientifiques, linguistiques et littéraires, la culture revêt un sens beaucoup plus large, d'abord par la notion de "culture générale" qui implique que l'on connaisse un peu de tout dans tous les domaines, ce qui forme notre socle de connaissances et de références individuelles et communes et, dans un second temps, tout ce que nous pouvons agréger de "capital culturel". La culture apparaît ainsi au sens du "produit culturel", c'est-à-dire laconnaissances des moyens d'expressions artistiques et extra-artistiques, telles que les livres, les films, les feuilletons télévisés... au-delà de la notion d'art. En sociologie, c'est l'école de Birmingham, autour de Stuart Hall, qui symbolise le mieux les "cultural studies" (études culturelles) et qui va lancer des recherches pouvant porter sur des réflexes identitaires desociété aussi bien que sur des épisodes de Dallas. Pour autant, faut-il que tout le monde regarde Dallas pour être cultivé? Est-ce par goût ou par nécessité sociale que l'on se cultive aujourd'hui? La culture est-elle seulement une posture?
La culture est souvent opposée à la nature. La culture, c'est précisément ce qui différencie l'homme de l'animal. C'est ce qui permet à un homme d'intégrer une société, la société.Mais n'a-t'on pas tout dit en disant cela? La culture, alors qu'elle devrait permettre de rapprocher les hommes, les éloigne dès lors que ceux-ci en manquent et quand bien même celle-ci ne semble pas pour autant vitale. Les classes sociales creusent ainsi leurs différences par des "degrés" de culture pour les uns ou des cultures différentes pour les autres. Le "capital culturel" apparaît dès lors comme une carte d'identité sociale de l'individu, ce qui l'autorise implicitement à communiquer ou non avec d'autres. A ce point, la culture n'est-elle pas un frein à l'échange entre les individus? N'est-elle pas devenue l'inverse de ce qu'elle devrait apporter?Dans quelle mesure, ainsi, l'homme doit-il se cultiver? Avant cette question, il faut d'abord se demander si l'homme doit se cultiver. Parce qu'il est un Homme, précisément, et pour ce que nous avons évoqué plus haut, assurément. Reste tout de même à savoir ce que nous appelons la culture. Alors qu'il s'agit bien évidemment des connaissances artistiques, scientifiques, linguistiques et littéraires, la culture revêt un sens beaucoup plus large, d'abord par la notion de "culture générale" qui implique que l'on connaisse un peu de tout dans tous les domaines, ce qui forme notre socle de connaissances et de références individuelles et communes et, dans un second temps, tout ce que nous pouvons agréger de "capital culturel". La culture apparaît ainsi au sens du "produit culturel", c'est-à-dire laconnaissances des moyens d'expressions artistiques et extra-artistiques, telles que les livres, les films, les feuilletons télévisés... au-delà de la notion d'art. En sociologie, c'est l'école de Birmingham, autour de Stuart Hall, qui symbolise le mieux les "cultural studies" (études culturelles) et qui va lancer des recherches pouvant porter sur des réflexes identitaires desociété aussi bien que sur des épisodes de Dallas. Pour autant, faut-il que tout le monde regarde Dallas pour être cultivé? Est-ce par goût ou par nécessité sociale que l'on se cultive aujourd'hui? La culture est-elle seulement une posture?
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