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AIDER MOIII SVP !!! Comment dois je faire le tableau pour repondre a la question ci dessous :

Relevez dans un tableau le vocabulaire evoquant cette perception des explosions. Quel commentaire pouvez vous faire ?

« Brusquement, devant nous, sur toute la largeur de la descente, de
sombres flammes s’élancent en frappant l’air de détonations
épouvantables. En ligne, de gauche à droite, des fusants sortent du ciel,
des explosifs sortent de la terre. C’est un effroyable rideau qui nous sépare
du monde, nous sépare du passé et de l’avenir. On s’arrête, plantés au sol,
stupéfiés par la nuée soudaine qui tonne de toutes parts ; puis un effort
simultané soulève notre masse et la rejette en avant, très vite. On trébuche,
on se retient les uns aux autres, dans de grands flots de fumée. On voit,
avec de stridents fracas et des cyclones de terre pulvérisée, vers le fond où
nous nous précipitons pêle-mêle, s’ouvrir des cratères , ça et là, à côté les
uns des autres, les uns dans les autres. Puis on ne sait plus où tombent les
décharges. Des rafales se déchaînent si monstrueusement retentissantes
qu’on se sent annihilé par le seul bruit de ces averses de tonnerre, de ces
grandes étoiles de débris qui se forment en l’air.
On voit, on sent passer près de sa tête des éclats avec leur cri de fer rouge
dans l’eau. A un coup, je lâche mon fusil, tellement le souffle d’une
explosion m’a brûlé les mains .Je le ramasse en chancelant et repars tête
baissée dans la tempête à lueurs fauves, dans la pluie écrasante des laves,
cinglé par des jets de poussier et de suie. Les stridences des éclats qui passent vous font mal aux oreilles, vous
frappent sur la nuque, vous traversent les tempes, et on ne peut retenir un
cri lorsqu’on les subit.
On a le cœur soulevé, tordu par l’odeur soufrée. Les souffles de la mort
nous poussent, nous soulèvent, nous balancent. On bondit ; on ne sait pas
où on marche. Les yeux clignent, s’aveuglent et pleurent. Devant nous, la
vue est obstruée par une avalanche fulgurante, qui tient toute la place. »


Sagot :

Phybe
Je vais te mettre en gras les mots qui sont du même champs lexical, après à toi de faire le tableau.

 « Brusquement, devant nous, sur toute la largeur de la descente, de sombres flammes s’élancent en frappant l’air de détonations épouvantables. En ligne, de gauche à droite, des fusants sortent du ciel, des explosifs sortent de la terre. C’est un effroyable rideau qui nous sépare du monde, nous sépare du passé et de l’avenir. On s’arrête, plantés au sol, stupéfiés par la nuée soudaine qui tonne de toutes parts ; puis un effort simultané soulève notre masse et la rejette en avant, très vite. On trébuche, on se retient les uns aux autres, dans de grands flots de fumée. On voit, avec de stridents fracas et des cyclones de terre pulvérisée, vers le fond où nous nous précipitons pêle-mêle, s’ouvrir des cratères , ça et là, à côté les uns des autres, les uns dans les autres. Puis on ne sait plus où tombent les décharges. Des rafales se déchaînent si monstrueusement retentissantes qu’on se sent annihilé par le seul bruit de ces averses de tonnerre, de ces grandes étoiles de débris qui se forment en l’air. On voit, on sent passer près de sa tête des éclats avec leur cri de fer rouge dans l’eau. A un coup, je lâche mon fusil, tellement le souffle d’une explosion m’a brûlé les mains .Je le ramasse en chancelant et repars tête baissée dans la tempête à lueurs fauves, dans la pluie écrasante des laves, cinglé par des jets de poussier et de suie. Les stridences des éclats qui passent vous font mal aux oreilles, vous frappent sur la nuque, vous traversent les tempes, et on ne peut retenir un cri lorsqu’on les subit. On a le cœur soulevé, tordu par l’odeur soufrée. Les souffles de la mort nous poussent, nous soulèvent, nous balancent. On bondit ; on ne sait pas où on marche. Les yeux clignent, s’aveuglent et pleurent. Devant nous, la vue est obstruée par une avalanche fulgurante, qui tient toute la place. »