Je venais de quitter mes amis après cette après-midi de rigolade.
Souhaitant rentrer rapidement, je coupa à travers le parc. Le crépuscule
embrassait la nuit naissante. Un léger sourire se dessina sur mes
lèvres, c'était toujours dans ces moments-là que les héroïnes de mes
romans fantastiques se faisaient attaquer. Typique, mais cela faisait
toujours son petit effet. Et s'est perdue dans mes pensées que je
sursauta violemment lorsque mon téléphone se mit à sonner. J'avais
oublié mon écharpe chez mon amie. Après nous nous mîmes à discuter
tandis que je finissais tranquillement de traverser l'étendue
verdoyante. Et c'est là, qu'il a surgit. Ou plutôt que la chose a
surgit. Grande, et difforme la créature recouverte d'une fourrure
broussailleuse me fixait de ses prunelles vermeilles avant de montrer
les crocs. Jusque là, encore paralysée, je n'ai pas bougée. Cependant
lorsque j'ai pris conscience de la situation mon portable s'est échappé
de mes mains venant rencontrer le sol tandis que je tournais les talons.
Je piqua alors un sprint mais le monstre plus rapide me rattrapa. Il se
jeta sur moi m'écrasant violemment de tout son poids, puis il me prit
par la gorge avant de me plaquer contre un arbre. Je tenta vainement de
me liberer, la bête plus forte m'étouffait littéralement. Puis celle-ci
s'adressa à moi d'une voix gutturale. "Je ne vais pas te tuer, alors reste sage, tu dois rester vivante"J'eus
un haut-le-cœur quand son haleine fétide me parvint, mais j'eus la
sagesse d'hocher la tête. Alors la chose me reposa par terre. Profitant
de sa méfiance moindre, je lui fila entre les pattes. Ce qu'il
n'apprécia guère. Je courus vers la sortie mais il me rattrapa de
nouveau, poussant un grognement frustré. Il a alors balancé sa difforme
main crochue dans ma direction. Mais un homme a surgit entre temps,
venant me porter secours. Devant moi, il a utilisé ses pouvoirs, des
pentagrammes d'un bleu-violet apparurent sous ses pieds tandis que des
flammèches de la même couleur venaient enlacées ses mains. Puis après
avoir marmonné quelque chose, il a lancé son sort sur la créature. Qui effrayée pris la fuite. Tiens, voilà une ébauche possible pour ton travail, il n'y a pas que du passé composé, mais tu es libre de le récrire complètement au passé composé si tu veux.
