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Sagot :
Voilà ce q j ai trouve
politique est en train de s’affirmer dans une Afrique en mutation
L’Afrique a été, jusqu’à présent, un continent pillé, méprisé, et dont tous les potentats locaux et toutes les économies mondiales ont abusé. Avec le développement d’une démographie galopante une nouvelle ère s’ouvre, faite d’autant de risques que d’opportunités.
A elle seule, l’Afrique s’apprête à rassembler un tiers de la jeunesse active sur la planète. Dans un monde économique dont l’une des transformations majeures est la capacité d’innovation des jeunes, des universités aux start-up, cette vitalité démographique ne doit pas être gâchée. L’Afrique change : elle stabilise depuis le début des années 2000 un itinéraire de développement ; une classe moyenne s’y constitue ; le changement politique s’y affirme - Tunisie, Egypte et Libye ne sont-elles pas en Afrique ?
Le message des révolutions du Maghreb et du Machrek est adressé par les jeunes : la jeunesse africaine devra obtenir les moyens d’être actrice de la création de valeur sur son propre continent. Il faudra lui donner les moyens de s’éduquer et de se former, de se constituer en capital humain. Il faudra aider cette jeunesse éduquée (sur place ou ailleurs dans le monde) à obtenir les moyens de travailler en Afrique à une nouvelle étape du développement, sur les plans politique, économique, et créatif. Bien que l’Europe et la France auront des années difficiles devant elles, s’il y a une priorité et une seule à inclure dans leurs budgets, c’est bien d’aider l’Afrique à s’émanciper et à se préparer à l’avenir.
LIONEL ZINSOU ECONOMISTE, PRÉSIDENT DE PAI PARTNERS
La croissance démographique est devenue une chance
L’image de l’Afrique dominée et vouée à l’extrême pauvreté s’estompe après soixante-dix années de colonisation et cinquante années d’indépendance. Certains pays ont connu des «siècles d’or», l’Afrique est un continent tout entier qui vient de connaître un siècle de plomb. Mais, dix années de croissance vigoureuse ont pu inverser les tendances séculaires.
Pour trois raisons : la démographie, les termes de l’échange et le renversement des flux de capitaux. La fatalité démographique d’une croissance naturelle immaîtrisée est transformée en une transition démographique ordonnée qui porte les marchés de consommation et qui permet d’accroître la population active. La croissance démographique est aujourd’hui devenue une chance pour une population mieux formée, mieux nourrie, mieux soignée et mieux gouvernée.
Les termes de l’échange se sont également inversés : les matières premières exportées, alimentaires ou industrielles, sont devenues chères, alors que les produits industriels importés sont devenus bon marché. L’Afrique est donc désormais un continent excédentaire qui investit et qui épargne.
Enfin, les échanges «invisibles» ont connu une révolution : les flux de capitaux sortant du continent africain - qui ont rendu les économies exsangues - sont désormais très inférieurs aux flux de capitaux entrants. Mais il reste à résoudre les problèmes corollaires de la mondialisation : l’inégalité, l’emploi des jeunes, ou encore la maîtrise de la ville et celle de l’environnement en général.
politique est en train de s’affirmer dans une Afrique en mutation
L’Afrique a été, jusqu’à présent, un continent pillé, méprisé, et dont tous les potentats locaux et toutes les économies mondiales ont abusé. Avec le développement d’une démographie galopante une nouvelle ère s’ouvre, faite d’autant de risques que d’opportunités.
A elle seule, l’Afrique s’apprête à rassembler un tiers de la jeunesse active sur la planète. Dans un monde économique dont l’une des transformations majeures est la capacité d’innovation des jeunes, des universités aux start-up, cette vitalité démographique ne doit pas être gâchée. L’Afrique change : elle stabilise depuis le début des années 2000 un itinéraire de développement ; une classe moyenne s’y constitue ; le changement politique s’y affirme - Tunisie, Egypte et Libye ne sont-elles pas en Afrique ?
Le message des révolutions du Maghreb et du Machrek est adressé par les jeunes : la jeunesse africaine devra obtenir les moyens d’être actrice de la création de valeur sur son propre continent. Il faudra lui donner les moyens de s’éduquer et de se former, de se constituer en capital humain. Il faudra aider cette jeunesse éduquée (sur place ou ailleurs dans le monde) à obtenir les moyens de travailler en Afrique à une nouvelle étape du développement, sur les plans politique, économique, et créatif. Bien que l’Europe et la France auront des années difficiles devant elles, s’il y a une priorité et une seule à inclure dans leurs budgets, c’est bien d’aider l’Afrique à s’émanciper et à se préparer à l’avenir.
LIONEL ZINSOU ECONOMISTE, PRÉSIDENT DE PAI PARTNERS
La croissance démographique est devenue une chance
L’image de l’Afrique dominée et vouée à l’extrême pauvreté s’estompe après soixante-dix années de colonisation et cinquante années d’indépendance. Certains pays ont connu des «siècles d’or», l’Afrique est un continent tout entier qui vient de connaître un siècle de plomb. Mais, dix années de croissance vigoureuse ont pu inverser les tendances séculaires.
Pour trois raisons : la démographie, les termes de l’échange et le renversement des flux de capitaux. La fatalité démographique d’une croissance naturelle immaîtrisée est transformée en une transition démographique ordonnée qui porte les marchés de consommation et qui permet d’accroître la population active. La croissance démographique est aujourd’hui devenue une chance pour une population mieux formée, mieux nourrie, mieux soignée et mieux gouvernée.
Les termes de l’échange se sont également inversés : les matières premières exportées, alimentaires ou industrielles, sont devenues chères, alors que les produits industriels importés sont devenus bon marché. L’Afrique est donc désormais un continent excédentaire qui investit et qui épargne.
Enfin, les échanges «invisibles» ont connu une révolution : les flux de capitaux sortant du continent africain - qui ont rendu les économies exsangues - sont désormais très inférieurs aux flux de capitaux entrants. Mais il reste à résoudre les problèmes corollaires de la mondialisation : l’inégalité, l’emploi des jeunes, ou encore la maîtrise de la ville et celle de l’environnement en général.
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