1. Le poète s'adresse à Paris, qui est ici personnifiée. La ville est considérée comme une personne. Bien que très durement touchée et affaiblie, Paris a encore de la force. Il lui dit "tu vas te libérer!". Dans la 2nde partie du poème l'auteur s'adresse aux Parisiens et plus précisément aux résistants.
2. Les vers ne sont pas de la même longueur (vers libres) et il n'y a pas de rimes à la fin du vers.
3. Ce qui rythme le poème ce sont la répétition du mot "Paris" employé onze fois et particulièrement au début du poème cinq fois en début de vers : c'est une anaphore. Ensuite le rythme est aussi rendu par des rimes intérieures et des parallélisme, comme par ex. vers 9 : c'est la beauté, c'est la bonté
ou bien vers 14 : de ta pâleur, de ta maigreur
ou encore vers 17 : Fine comme une aiguille, forte comme une épée
4. L'auteur parle de Paris en des termes opposés : a) une ville meurtrie, affaiblie
b) il en parle aussi en des termes de courage, de volonté, d'énergie. (il faut relever quelques exemples !)
5. Force idiote (ligne 35) : la force idiote ce sont les nazis ! Ici l'auteur dit qu'elle "a le dessous" : le poème est présenté en 1944 / 45 mais en fait dès la fin 1943 on sent que les allemands commencent à faiblir et l'espoir d'une victoire commence à se faire sentir.
