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Naj31
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Salut j'ai besoin d'un résumé pour le livre quadalquivir car j'ai pas eu le temps de le lire un proche de moi et a l'hôpital et la prof ne veut rien comprendre donc s'il vous plait sauver moi de cette situation guadalquivir de Stéphane servant

Sagot :

Frédéric vit dans un lotissement pavillonnaire seul avec sa mère. Son père est décédé dans des circonstances relativement floues. Accident de voiture officiellement, suicide officieusement. Pour Frédéric, en effet, cette mort n’a rien d’accidentel. Quelques temps plus tôt, son père avait perdu son emploi dans le plan de restructuration de son entreprise. L’adolescent nourrit une rage et une certaine rancœur envers les populations émigrées d’origine maghrébine ou africaine, qui vivent dans une citée, séparée du lotissement par le parking d’un supermarché. Depuis qu’il a passé avec succès l’épreuve d’initiation pour intégrer les rangs de La Meute, ce groupe de jeunes nazis, la rage de Frédéric ne fait que s’accroitre. Un soir, alors qu’il s’apprête à rejoindre les siens pour une virée corrective, son téléphone sonne. A l’autre bout du fil, c’est mamie Pépita. Cette dernière lui annonce qu’elle lève les voiles. Très vite, il comprend que Pépita s’est enfuie de l’hôpital où elle séjournait. Réussissant à la retrouver à temps, il se retrouve embarqué à son insu dans un road-trip des plus rocambolesques. Sentant sa fin proche, Pépita souhaite retourner sur les berges du Guadalquivir. Plus précisément, à Juarez de la Frontera. En chemin, leur route croise celle de deux clandestins marocains, Kenza et son père Béchir. Entre les deux ados, c’est le crépitement des étincelles. Ils se détestent violemment, sans doute parce qu’ils se ressemblent plus qu’ils ne veulent bien l’admettre…
L’état d’esprit dans lequel nous lisons un livre influence beaucoup sa perception. D’abord peu disponible à la lecture, la première partie du texte m’a passablement agacée. Les images me semblaient bien trop clichées. Tout me paraissait exagéré. Tirant un peu trop à mon goût sur la corde de l’hyperbole. Une pause de quelques jours m’a permis d’appréhender la suite de ma lecture totalement différemment. Soudain, je me suis sentie happée par la poésie des mots, la violence, parfois crues, des images. J’ai aimé les rapports complètement électriques entre Frédéric et Kenza. Leur façon d’aboyer sur l’autre pour s’exprimer. Je pouvais imaginer sans mal leur poil se hérisser sous l’effet de la colère et de la haine. La révolte intérieure qui tord les boyaux. J’ai aimé écouter mamie Pépita réciter, malgré une mémoire défaillante, les vers de Garcia Lorqua. Les portraits de ces deux adolescents, écorchés vifs, de ces adultes en quête d’un meilleur ou d’un retour aux sources salutaires, m’ont profondément touchés. Autant d’existences dont les fils se croisent, s’entremêlent, se nouent et dénouent au gré d’aléas insaisissables. Sur la quatrième de couverture, on peut lire « un premier roman très visuel ». Et plus encore : couleurs, odeurs, sentiments. C’est une écriture impressionniste qui porte le lecteur jusqu’à l’épilogue. Finalement, bien plus qu’un simple road-trip entre un ado fugitif et une grande-mère malade d’Alzheimer, c’est le récit d’une quête de soi qui nous est ici conté. Avec un talent qui ne laisse présager que le meilleur pour ce jeune romancier.
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