Le poisson recula, nous crûmes que c’était fini mais tout à coup nous le vîmes foncer sur nous. Seule une partie d'entre nous eûmes le temps de se sauver ce jour là. Quelques marins et moi-même nous accrochions à la proue. Une fois la bête partie nous remontâmes sur la coque du bateau.
Après avoir passé une nuit agitée dans les cabines nous partîmes tout de même en direction d'une île.
En chemin, nous vîmes des sirènes à la surface de l'eau, agitant leurs queues. Les marins, hypnotisés par leur beauté et leur chant les suivirent jusqu'au fond de la mer et moururent noyés et mangés. Maintenant il ne restait plus que moi, je continuais seul. Du haut du mât, je vis l'île.
