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Sagot :
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les nazis ont mené une politique d’extermination des Juifs et des
Tziganes. Nous verrons dans une première partie les débuts de cette politique, puis dans une seconde
partie la déportation et les camps d’extermination, et nous ferons le bilan dans une dernière partie.
Le régime nazi met en place une politique antisémite dès 1933.
La Seconde Guerre mondiale et l’annexion de la Pologne lui permettent d’une part d’enfermer et d’affamer les Juifs et d’autre part de les faire exécuter par les Einsatzgruppen. Mais c’est à partir de janvier 1942, lors de la conférence de Wannsee, qu’est exposée la « solution finale » au problème juif et tzigane : les 11 millions de Juifs d’Europe doivent être arrêtés et déportés dans des camps d’extermination construits en Pologne. Il s’agit de vastes camps fermés où les Juifs sont d’abord triés : les valides doivent travailler (leurs conditions de vie sont si épouvantables que leur espérance de vie n’excède pas quelques mois), les autres (notamment les vieillards, les malades, les femmes et les enfants) sont assassinés. Conduits dans des baraques, ils doivent se déshabillés. Puis ils sont menés dans des chambres à gaz, que les SS, les gardiens des camps, leur présentent comme des douches pour les tromper sur leur sort. Un gaz, le zyklon B, les tue en une vingtaine de minutes. Leurs corps sont ensuite incinérés dans des fours crématoires (ou sur des grills comme à Treblinka). Au total, 5,1 millions de Juifs sont exterminés dans les camps d’extermination (3,3 millions), par suite de la « ghettoïsation » et des privations (800 000) et des exécutions (1,3 million). Près de 500 000 Tziganes sont assassinés. Cette extermination systématique d’un groupe ethnique est appelé génocide et Shoah (qui signifie « catastrophe » en hébreu) par les Juifs.
La Seconde Guerre mondiale et l’annexion de la Pologne lui permettent d’une part d’enfermer et d’affamer les Juifs et d’autre part de les faire exécuter par les Einsatzgruppen. Mais c’est à partir de janvier 1942, lors de la conférence de Wannsee, qu’est exposée la « solution finale » au problème juif et tzigane : les 11 millions de Juifs d’Europe doivent être arrêtés et déportés dans des camps d’extermination construits en Pologne. Il s’agit de vastes camps fermés où les Juifs sont d’abord triés : les valides doivent travailler (leurs conditions de vie sont si épouvantables que leur espérance de vie n’excède pas quelques mois), les autres (notamment les vieillards, les malades, les femmes et les enfants) sont assassinés. Conduits dans des baraques, ils doivent se déshabillés. Puis ils sont menés dans des chambres à gaz, que les SS, les gardiens des camps, leur présentent comme des douches pour les tromper sur leur sort. Un gaz, le zyklon B, les tue en une vingtaine de minutes. Leurs corps sont ensuite incinérés dans des fours crématoires (ou sur des grills comme à Treblinka). Au total, 5,1 millions de Juifs sont exterminés dans les camps d’extermination (3,3 millions), par suite de la « ghettoïsation » et des privations (800 000) et des exécutions (1,3 million). Près de 500 000 Tziganes sont assassinés. Cette extermination systématique d’un groupe ethnique est appelé génocide et Shoah (qui signifie « catastrophe » en hébreu) par les Juifs.
Le témoignage d'un criminel nazi
« Notre méthode pour sélectionner les victimes était la suivante : deux médecins SS examinaient les arrivages de transports de prisonniers. Les prisonniers devaient passer devant l'un de ces médecins qui, à l'aide d'un signe, faisait connaître sa décision. Ceux qui étaient jugés aptes au travail étaient envoyés dans le camp ; les autres dirigés sur les lieux d'extermination. […] La solution de la question juive signifiait l'extermination de tous les Juifs d'Europe […]. Quand j'aménageais le bâtiment d'extermination à Auschwitz, je choisis le gaz « Zyclon B » que nous faisions tomber dans la chambre à gaz par un petit orifice. Nous attendions une demi-heure avant d'ouvrir les portes et de sortir les cadavres […]. Les Tziganes représentaient eux aussi un contingent considérable […]. En juillet 1942, lors d'une visite de Himmler(1), je lui fis faire un tour d'inspection détaillé dans le camp des Tziganes. Il put tout voir, les baraques remplies à éclater, les conditions sanitaires insuffisantes, l'infirmerie regorgeant de malades […]. Ayant pris ainsi une vue d'ensemble complète de la situation, Himmler donna l'ordre de liquider tous les Tziganes. »
« Notre méthode pour sélectionner les victimes était la suivante : deux médecins SS examinaient les arrivages de transports de prisonniers. Les prisonniers devaient passer devant l'un de ces médecins qui, à l'aide d'un signe, faisait connaître sa décision. Ceux qui étaient jugés aptes au travail étaient envoyés dans le camp ; les autres dirigés sur les lieux d'extermination. […] La solution de la question juive signifiait l'extermination de tous les Juifs d'Europe […]. Quand j'aménageais le bâtiment d'extermination à Auschwitz, je choisis le gaz « Zyclon B » que nous faisions tomber dans la chambre à gaz par un petit orifice. Nous attendions une demi-heure avant d'ouvrir les portes et de sortir les cadavres […]. Les Tziganes représentaient eux aussi un contingent considérable […]. En juillet 1942, lors d'une visite de Himmler(1), je lui fis faire un tour d'inspection détaillé dans le camp des Tziganes. Il put tout voir, les baraques remplies à éclater, les conditions sanitaires insuffisantes, l'infirmerie regorgeant de malades […]. Ayant pris ainsi une vue d'ensemble complète de la situation, Himmler donna l'ordre de liquider tous les Tziganes. »
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