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Sagot :
Personnellement je n’aurais pas choisi ce plan. Toutefois je
vais essayer de trouver des sous-parties à ta proposition. Attention toutes tes
idées devront obligatoirement être confirmées par des remarques et des
citations prises dans le texte !
I. Une mise en scène
pathétique
1) neutralité du
narrateur : le récit prend une allure objective, d’un point de vue
externe : cette façon authentique de rapporter les faits, sans tomber dans
la pitié, mais empreinte de l’ironie de l’auteur, renforce la gravité de la
situation.
2) Etat de
soumission :le nègre est au sol face aux deux visiteurs debout. Sa façon
de s’exprimer (il fait le constat des choses, utilise un langage poli,
respectueux) souligne cette soumission)
3) des
traitements dégradants : sa tenue vestimentaire, ses amputations, sa
situation inférieure à celle des animaux, etc.
II. Un réquisitoire
contre l’esclavage
1)
Rappel des traitements dégradants en particulier
les mutilations. Les punitions sont disproportionnées (aberrantes) comparées
aux causes)
2)
Le procès
porte sur le système esclavagiste tout entier. Ceci est surtout rendu par le
discours de la mère repris par le nègre au style direct, ce qui lui donne une
réalité plus forte. Cela dénote une dénonciation non pas pour un homme mais
pour tous les esclaves. De plus on notera qu’ils sont vendus par les leurs.
Voltaire n’épargne rien , pas même la complicité des sociétés africaines.
3)
Le contraste entre sociétés : l’esclavage
est un système inhumain et cruel parcequ’il exploite les esclaves africains
pour le bénéfice des privilégiés européens : « C’est çà ce prix que
vous mangez du sucre en Europe ! »
III. L’engagement de
Voltaire (= quelles sont les cibles de
la dénonciation de Voltaire ?)
1)
Registre ironique : l’outil de ses dénonciations
c’est son ironie. Cette langue acérée utilise d’abord divers termes comme dans
« J’attends mon maître, M. VANDERDENDUR, le fameux négociant, répondit le
nègre. » Jeux de mots sur le nom du négociant hollandais :
Vanderdendur sonne comme « vendeur » d’esclave ? , ou encore
« qui a la dent dure »… c’est à dire âpre en affaire.
2)
L’ironie
consiste aussi à critiquer d’une façon implicite les religieux qui ferment les
yeux, voire soutiennent l’esclavage. On notera l’usage du mot
« fétiche » pour ne pas attirer la censure.
3)
L’auteur cible aussi l’illusion optimiste, dont
la théorie du professeur Pangloss qui court tout au long du conte : nous
vivons dans le meilleur des monde possibles » ce qui est contredit par
tout ce que découvre et subit Candide. Ici c’est l’esclavage ! Il se moque
aussi de l’optimisme de la mère du nègre qui pense que son fils va s’enrichir
au contact des « bons » européens.
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