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Sagot :
Qu'est-ce qu'un quiproquo ? C'est un malentendu, c'est prendre une chose pour une autre, ou une personne pour une autre. Toute la pièce de L'Ecole des femmes est basée sur le quiproquo. Le plus important c'est le fait que tout au long de l'intrigue Le jeune amoureux Horace prend Arnolphe pour quelqu'un de bien (c'est en fait un ami de son père) alors qu'il est justement l'affreux barbon qui séquestre Agnès (et qui a des vues sur elle); or Horace ne connaît le barbon que sous son nom d'emprunt : Monsieur de la Souche. En fait seul le public (les spectateurs) est au courant de la méprise. Horace , lui tombe dans le piège et raconte à Arnolphe tous ses plans pour voir Agnès.
Mais en fait (revenons à ta question !) dans la scène 5 de l'Acte II il s'agit en fait d'un tout autre quiproquo. Voilà : Le barbon qui est fâché d'avoir appris que sa pupille avait rencontré un homme malgré son interdiction, propose une petite promenade pour la questionner. Agnès est vraiment ingénue et avoue très naturellent avoir vu un jeune homme et que leur rencontre a été plaisante. Elle ajoute qu'une voisine le lendemain juin annonce que le coeur du jeune bonne a été blessé. Et là commence le quiproquo :
vers 509/510 : "Et vous devez savoir que vous avez blessé
Un coeur qui de s'en plaindre est aujourd'hui forcé" En fait Agnès prend ce mot au sens propre : "Mes yeux ont ils du mal, pour en donner au monde ? Et la voisine a poursuivi en laissant entendre que les yeux d'Agnès sont comme du venin et que le jeune homme (vers 523) "En un mot, il languit, le pauvre misérable", la dame poursuit en laissant entendre qu'il en mourrait sans le secours d'Agnès. Celle-ci rétorque (vers 533 / 534) et puisqu'il est ainsi,
Il peut, tant qu'il voudra, me venir voir ici."
Bien sûr Arnolphe fulmine, et naïvement Agnès poursuit la torture de celui-ci :
(vers 538 / 540) "Et pouvais-je , après tout, avoir la conscience
De le laisser mourir faute d'une assistance" ?
(vers 553 / 554) "Hélas ! si vous saviez comme il était ravi,
Comme il perdit son mal sitôt que je levis"
Tout cela avive (bien innocemment) la jalousie d'Arnolphe ... et ce n'est en fait dû qu'à un malentendu sur un mot !
Mais en fait (revenons à ta question !) dans la scène 5 de l'Acte II il s'agit en fait d'un tout autre quiproquo. Voilà : Le barbon qui est fâché d'avoir appris que sa pupille avait rencontré un homme malgré son interdiction, propose une petite promenade pour la questionner. Agnès est vraiment ingénue et avoue très naturellent avoir vu un jeune homme et que leur rencontre a été plaisante. Elle ajoute qu'une voisine le lendemain juin annonce que le coeur du jeune bonne a été blessé. Et là commence le quiproquo :
vers 509/510 : "Et vous devez savoir que vous avez blessé
Un coeur qui de s'en plaindre est aujourd'hui forcé" En fait Agnès prend ce mot au sens propre : "Mes yeux ont ils du mal, pour en donner au monde ? Et la voisine a poursuivi en laissant entendre que les yeux d'Agnès sont comme du venin et que le jeune homme (vers 523) "En un mot, il languit, le pauvre misérable", la dame poursuit en laissant entendre qu'il en mourrait sans le secours d'Agnès. Celle-ci rétorque (vers 533 / 534) et puisqu'il est ainsi,
Il peut, tant qu'il voudra, me venir voir ici."
Bien sûr Arnolphe fulmine, et naïvement Agnès poursuit la torture de celui-ci :
(vers 538 / 540) "Et pouvais-je , après tout, avoir la conscience
De le laisser mourir faute d'une assistance" ?
(vers 553 / 554) "Hélas ! si vous saviez comme il était ravi,
Comme il perdit son mal sitôt que je levis"
Tout cela avive (bien innocemment) la jalousie d'Arnolphe ... et ce n'est en fait dû qu'à un malentendu sur un mot !
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