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Sagot :
bonjour
je veut le écrire mais il est grand et tres long
Mon Dieu, je vous en supplie ! Sauvez-moi de cet enfer ! Tous les plats me
parviennent désormais gelés, tous les verres me sont servis à moitié vides... O seigneur, sauvez-moi ! Rendez-moi cette place que j’ai tant chérie, tant aimée, tant vénérée ! Cet homme a ruiné ma vie, cet homme est une malédiction ! Il n’est qu’un ivrogne sans vergogne, un abject pécheur qui doit brûler ! Je vous en prie, chassez-le loin d’ici que je puisse retrouver mon vénérable fauteuil !Kenzi A., 4ème Braque
O Dieu ! O mon seigneur ! O puissance divine ! Venez à mon secours. Punissez cette félonne personne qui a usurpé ma place à la sainte table ! Châtiez cet âne dévoyé par son acte inique !Privez-le de son bonheur comme il m’a privé du mien. Je ne suis point un animal pour me contenter de ronger des os à table contrairement à cette personne impure ! Ruinez-le, bannissez-le et surtout rendez-moi ma place ! Je ne veux pas finir seul dans ma cure : épargnez-moi cette souffrance illégitime.Raphaël D., 4ème Braque
O sainte église catholique ! Qu’ai-je donc fait pour endurer ces affres ? Si j’ai péché, pardonnez-moi : je suis contristé de constater que ma repentance ne trouve pas grâce à vos yeux.Je ne mérite pas qu’un être vicié s’empare de ma place auprès du baron. Je vous en conjure : chassez le gouverneur de ce château. Je deviens hâve de ne plus pouvoir manger à ma faim.Le gouverneur n’est qu’un scélérat qui ne mérite pas cette dignité et moi je suis votre serviteur zélé.Laissez-moi récupérer ce qui me revient de droit !Abdel H., 4ème Braque
O Dieu ! O puissance suprême ! Je sais combien vous avez la force de chasser cet ivrogne, cette amphore antique, cette cuve emplie de vin ! Je veux parler bien sûr du gouverneur de Perdican, de Maître Blazius. Qu’ai je fait de condamnable pour mériter un si terrible châtiment ? Je vous en supplie, chassez Maître Blazius !David C., 4ème Braque
O Dieu ! O saint divinité ! Je suis éploré, contristé : on a commis une félonie à mon encontre !Ma place a été cédée à un être factice et délétère. Pourtant, de tout temps, je me suis dévoué pour vous, donné à vous alors que Maître Blazius n’est qu’un buveur et un gros mangeur. Aidez-moi à reprendre ma place !
Seigneur, entendez ma prière ! On commet des exactions à mon encontre à table et j’ai le devoir de ne rien dire. Comment puis-je accepter que le majordome lui serve le premier verre de Malaga et à moi le dernier ? Comment puis-je me contenter de pattes de poulet alors qu’il s’est gorgé de perdreaux bien chauds, de choux et de carottes ? Accepter tout cela c’est comme être second à Rome, et comme César je me refuse à cela ! O seigneur, exaucez ma prière ! Qu’il se casse une jambe, qu’on lui coupe une main mais que surtout, surtout, il ne réapparaisse plus à table !
c'est un monologue que prononce Sganarelle, valet de DonJuan, en décrivant son maître. Même si il parle à qqn, on se rend compte qu'il fait un protrait de lui même c'est pour cela que cet extrait est qualifié de monologue:
Je n’ai pas grande peine à le comprendre, moi ; et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui. Je ne dis pas qu’il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n’en ai point de certitude encore : tu sais que, par son ordre, je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m’a point entretenu ; mais, par précaution, je t’apprends, inter nos, que tu vois en Dom Juan, mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni Ciel, ni Enfer, ni loup−garou, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d’Epicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l’oreille à toutes les remontrances [chrétiennes] qu’on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. Tu me dis qu’il a épousé ta maîtresse : crois qu’il aurait plus fait pour sa passion, et qu’avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat. Un mariage ne lui coûte rien à contracter ; il ne se sert point d’autres pièges pour attraper les belles, et c’est un épouseur à toutes mains. Dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne, il ne trouve rien de trop chaud ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu’il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. Tu demeures surpris et changes de couleur à ce discours ; ce n’est là qu’une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d’autres coups de pinceau. Suffit qu’il faut que le courroux du Ciel l’accable quelque jour ; qu’il me vaudrait bien mieux d’être au diable que d’être à lui, et qu’il me fait voir tant d’horreurs, que je souhaiterais qu’il fût déjà je ne sais où. Mais un grand seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle, en dépit que j’en aie : la crainte en moi fait l’office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d’applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. Le voilà qui vient se promener dans ce palais : séparons−nous ; écoute au moins : je t’ai fait cette confidence avec franchise, et cela m’est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s’il fallait qu’il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti.
Je n’ai pas grande peine à le comprendre, moi ; et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui. Je ne dis pas qu’il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n’en ai point de certitude encore : tu sais que, par son ordre, je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m’a point entretenu ; mais, par précaution, je t’apprends, inter nos, que tu vois en Dom Juan, mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni Ciel, ni Enfer, ni loup−garou, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d’Epicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l’oreille à toutes les remontrances [chrétiennes] qu’on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. Tu me dis qu’il a épousé ta maîtresse : crois qu’il aurait plus fait pour sa passion, et qu’avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat. Un mariage ne lui coûte rien à contracter ; il ne se sert point d’autres pièges pour attraper les belles, et c’est un épouseur à toutes mains. Dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne, il ne trouve rien de trop chaud ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu’il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. Tu demeures surpris et changes de couleur à ce discours ; ce n’est là qu’une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d’autres coups de pinceau. Suffit qu’il faut que le courroux du Ciel l’accable quelque jour ; qu’il me vaudrait bien mieux d’être au diable que d’être à lui, et qu’il me fait voir tant d’horreurs, que je souhaiterais qu’il fût déjà je ne sais où. Mais un grand seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle, en dépit que j’en aie : la crainte en moi fait l’office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d’applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. Le voilà qui vient se promener dans ce palais : séparons−nous ; écoute au moins : je t’ai fait cette confidence avec franchise, et cela m’est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s’il fallait qu’il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti.
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