Le tableau relate la prise du palais des Tuileries, résidence royale, le
10 août 1792. Fédérés et ouvriers des faubourgs, malgré la résistance
des gardes suisses, envahissent le palais parisien. La scène se situe
dans la cour du Carrousel. Au premier plan, un garde suisse est tué par
deux sans-culottes. Au-dessus flotte un étendard aux couleurs de la
France que semblent défendre non pas les révolutionnaires mais les
gardes suisses dont l’héroïsme est mis en avant. Fuyant les Tuileries,
le roi et sa famille trouvèrent refuge à l’Assemblée qui vota le jour
même, non la déchéance mais la suspension du roi, et décida de sa propre
dispersion et de l’élection d’une Convention nationale pour la
rédaction d’une nouvelle Constitution.Le peintre nous livre un témoignage comme pris sur le vif du massacre
des gardes. La journée du 10 août marque symboliquement, avec la prise
des Tuileries et l’emprisonnement de Louis XVI et de sa famille au
Temple, la fin de la monarchie française.
sa vient du site : http://www.museehistoiredefrance.fr/index.php?option=com_oeuvre&view=detail&cid=96
