C'étais un mardi pluvieux, les gouttes ruisselaient sur les pavés de la rue, les nuages laissaient apparaître de faibles rayons de soleils, rien d'étonnant pour un mois de Novembre, je marcha jusqu'à l'avenue Victor Hugo, quand j'aperçu une petite librairie ouverte, j'ouvrit la porte et me mis en quête d'un livre, n'importe lequel aurait convenu, j'adorais lire. Tous ces vieux livres avaient l'air de valoir cher, 3 enfants entrèrent dans la boutique, mais l'un deux ne semblait pas connaître les deux autres, 2 d'entre eux firent rapidement le tour de la librairie sans me calculer, pendant que le troisième regardait les couvertures des livres. Soudain, un des 2 enfants attrapa des livres et couru vers la sortie avec l'autre, le troisième, paniqué, lâcha le livre et tenta de partir. Le libraire l'attrapa par le col et ne lui laissa pas une chance de partir, il criait sur le pauvre petit enfant qui ne comprenait pas ce qu'il avait fait de mal, le vendeur voulu appeler la police, j'intervint et dis au libraire que cet enfant était de toute évidence innocent puisqu'il n'avait rien volé, l'homme me jeta un regard noir et me pria de me mêler de ce qui me regardais, quelques minutes après, la police arriva, on m'interrogea sur la scène, qu'ils qualifièrent de "scène de crime" je leurs expliqua que cet enfant lisait un livre tranquillement quand deux autres enfants volèrent un livre, il n'essaya même pas de s'enfuir avec un ouvrage ! Les policiers demandèrent au petit si il connaissait les 2 autres enfants, il répondit d'une petite voix fluette qu'il ne les avaient jamais vus et qu'il venait acheter un livre pour sa mère. Le vendeur dit qu'il l'avait vu entrer avec les 2 voleurs, donc qu'il était coupable, pour lui, ces enfants se connaissaient et le jeune garçon était un menteur. Les policiers emmenèrent le petit pour le reconduire chez lui et en parler avec sa mère. Jamais je n'avais vu une telle injustice.
