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Dans le texte suivant, relevez au moins sept mots qui font partie du champ lexical du mot « nourriture ».

Repas copieux

Je m’appelle Carolle, avec deux « l », et je suis fille unique. Allez donc savoir pourquoi mes parents ont mis deux « l » à mon prénom. Peut-être était-ce pour me donner des ailes ; des ailes pour m’envoler ou les ailes d’un ange, je ne sais pas. Toujours est-il que je n’ai pas volé très loin : à vingt-six ans, j’habite encore chez mes parents, lesquels me couvent comme un oisillon, c’est tout juste s’ils ne me donnent pas la becquée. Bref, je vis dans le nid douillet de mon enfance.
Parfois, je suis tellement écoeurée de la situation que je voudrais me passer de manger pendant une semaine. Malheureusement pour moi, les repas sont toujours copieux. Tandis que j’essaie de ne rien laisser paraître de mon dégoût, ma mère me jette des regards en coin et m’accuse de picorer dans mon assiette au lieu de manger avec appétit. Mon père en profite alors pour me faire la morale : je ne connais pas mon bonheur, d’autres doivent lutter ferme pour gagner leur pain quotidien ; je suis comme ces Hébreux de la Bible qui n’avaient qu’à se pencher pour recueillir la manne tombée du ciel ; de plus, je ne connais pas la fatigue et l’ennui des transports en commun, quand on revient le soir harassé par une longue journée de travail et que de surcroît, on doit faire des courses pour se procurer des denrées afin d’assurer la subsistance de sa famille.
Certes tout cela est vrai et je suis peut-être une ingrate mais, tandis que mon père parle, je rêve que je rentre seule chez moi et que je m’écrase devant la télé. Quel bonheur ce serait !


Sagot :

champ lexical du mot « nourriture »
Je m’appelle Carolle, avec deux « l », et je suis fille unique. Allez donc savoir pourquoi mes parents ont mis deux « l » à mon prénom. Peut-être était-ce pour me donner des ailes ; des ailes pour m’envoler ou les ailes d’un ange, je ne sais pas. Toujours est-il que je n’ai pas volé très loin : à vingt-six ans, j’habite encore chez mes parents, lesquels me couvent comme un oisillon, c’est tout juste s’ils ne me donnent pas la becquée. Bref, je vis dans le nid douillet de mon enfance.
Parfois, je suis tellement écoeurée de la situation que je voudrais me passer de manger pendant une semaine. Malheureusement pour moi, les repas sont toujours copieux. Tandis que j’essaie de ne rien laisser paraître de mon dégoût, ma mère me jette des regards en coin et m’accuse de picorer dans mon assiette au lieu de manger avec appétit. Mon père en profite alors pour me faire la morale : je ne connais pas mon bonheur, d’autres doivent lutter ferme pour gagner leur pain quotidien ; je suis comme ces Hébreux de la Bible qui n’avaient qu’à se pencher pour recueillir la manne tombée du ciel ; de plus, je ne connais pas la fatigue et l’ennui des transports en commun, quand on revient le soir harassé par une longue journée de travail et que de surcroît, on doit faire des courses pour se procurer des denrées afin d’assurer la subsistance de sa famille.
Certes tout cela est vrai et je suis peut-être une ingrate mais, tandis que mon père parle, je rêve que je rentre seule chez moi et que je m’écrase devant la télé. Quel bonheur ce serait !
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