Le Petit Prince : Le narrateur , un aviateur tombé en panne dans le désert , y rencontre un drôle de petit bonhomme qui s'appelle le petit Prince. Celui-ci lui confie qu'il vient d'une autre planète où il a laissé une rose dont il était amoureux : il raconte qu'en chemin , il a rencontré un renard qui lui à donné des leçons de vie et il propose à l'aviateur de se mettre en marche pour chercher un puits.

Quand nous eûmes marché , des heures , en silence , la nuit tomba et les étoiles commencèrent de s'éclairer. Je les apercevais comme un rêve , ayant un peu de fièvre , à cause de ma soif. Les mots du petit prince dansaient dans ma mémoire :
- Tu as donc soif, toi aussi ? lui demandai- je.
Mais il ne répondit pas à ma question. Il me dit simplement:
- L'eau peut être aussi bonne pour le coeur ...
Je ne compris pas sa réponse mais je me tus ...Je savais bien qu'il ne fallait jamais l'interroger.
Il était fatigué. Il s'assit. Je m'assis auprès de lui. Et , après un silence , il dit encore :
- Les étoiles sont belles , à cause d'une fleur que l'on ne voit pas ...
" je répondis bien sûr" et je regardai , sans parler, les plis du sable sous la lune.
- Le désert est beau , ajouta-t-il ...
Et c'était vrai ,j'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une dune de sable.
On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence..
- Ce qui embellit le désert , dit le petit prince , c'est qu'il cache un puits quelque part...
Je fus surpris de comprendre soudain ce mystérieux rayonnement du sable.
Lorsque j'étais petit garçon, j'habitais une maison ancienne, et la légende voulait qu'un trésor y était enfoui. Bien sûr, jamais personne n'a su le découvrir,ni peut être même ne l'a cherché.
Mais il enchantait toute cette maison. Ma maison cachait un secret au fond de son coeur...
- Oui, dis-je au petit prince , qu'il s'agisse de la maison, des étoiles , ou du désert ce qui fait leur beauté est invisible !
- Je suis content, dit-il, que tu sois d'accord avec mon renard.
Comme le petit prince s'endormait , je le pris dans mes bras , et me remis en route. J'étais ému. Il me semblait même qu'il n'y eût rien de plus fragile sur la Terre. Je regardais , à la lumière de la lune ,ce front pâle , ces yeux clos , ses mèches de cheveux qui tremblaient au vent et je me disais :"Ce que je vois là n"est qu'une écorce. Le plus important est invisible...
Comme ses lèvres entrouvertes ébauchaient un demi-sourrire , je me dis encore : " Ce qui m'émeut si fort ce petit prince endormi, c'est sa fidélité pour une fleur, c'est l'image d'une rose qui rayonne en lui comme la flamme d'une lampe , même quand il dort ... " Et je le devinai plus fragile encore. Il faut bien protéger les lampes : un coup de vent peut les éteindre ...
Et , marchant ainsi, je découvris le puits au lever du jour.

1) Le narrateur présente-t-il le petit prince comme quelqu'un de fragile ou de fort ? Expliquez

2) Quels sont les sujets des verbes "demandai" Ligne 9 et "rayonne" Ligne 18

3) Qui désigne le trésor fragile ? Ligne 21

4) Quelle relation existe-t-il entre les deux personnages ?

15) Le narrateur éprouve du bonheur à regarder le désert , il est ému par sa baumé , par son silence. Cette beauté invisible plaît au narrateur : Etes vous d'accord avec lui ? Pourquoi ?Expliquez

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