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Questions.

1) Les deux auteurs des documents 1 et 2 décrivent-ils le même évènement ?

2) Les auteurs des documents 1 et 2 donnent-ils la même information?

3) Quelle est la différence entre les faits racontés dans le document 1 et le document 2?

4) À votre avis, pourquoi ont-ils une vision différente de ce même évènement? Aidez-vous des titres des documents 1 et 2...

5) Que pensez-vous de l'auteur du document 3 et de l'information qu'il donne sur ce même évènement ?

Document 1. Les massacres de Machecoul vus par un chef vendéen royaliste.

À partir de 1793, la guerre en Vendée, dans le nord-ouest de la France, oppose les Vendéens royalistes aux républicains. À partir de mars 1793, le tribunal appelé « Comité royal de la petite ville de Machecoul, composé de nobles opposés à la République, va juger et exécuter des prisonniers républicains.

<< On établit à Machecoul une espèce de tribunal sous le nom de Comité (...). C'est devant ce tribunal qu'on conduisait les prisonniers républicains le président du Comité les condamnait à mort sans les entendre il y eut à ce sujet de grands débats entre les gens plus humains et le président du Comité. La plupart d'entre eux ne désiraient pas la mort des prisonniers on voulait seulement les mettre en lieu de sûreté pour les empêcher de correspondre avec l'ennemi [c'est-à-dire les républicains]; les égorgeurs furent les plus forts >>.

Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Mémoires sur la Guerre de Vendée, 1798.

Document 2. Les massacres de Machecoul vus par un général républicain.

À partir de 1793, la guerre en Vendée, dans le nord-ouest de la France, oppose les Vendéens royalistes aux républicains. À partir de mars 1793, le tribunal appelé « Comité royal >> de la petite ville de Machecoul, composé de nobles opposés à la République, va juger et exécuter des prisonniers républicains.

<< On compte que le Comité royal de Machecoul a fait égorger plus de quatre cent prisonniers républicains. Nos gardes nationaux ont été contempler avec horreur une fosse où, le matin même, on venait de joindre neuf victimes qui y étaient entassées. Quelques cadavres n'étaient pas entièrement couverts, ce qui fit naître l'idée de les exhumer. On trouva sur eux des marques de vengeance la plus cruelle et la plus féroce. On les attachait ensemble et on les fusillait. Ensuite, détachant leurs liens, on promettait la vie à ceux qui pouvaient se relever, mais bientôt ceux qui faisaient des efforts pour se séparer des tas de morts et des mourants furent achevés à coups de pique et de crosse de fusil parmi les cris des cannibales et des anthropophages qui se réjouissaient de leurs douleurs et de leur sang ».

Rapport du général républicain Beyssier, 22 avril 1793.

Document 3. Les massacres de Machecoul vus par un historien au XXe siècle.

Jean-Clément Martin est un historien français spécialiste de la Révolution française et de la guerre de Vendée. Il est agrégé d'histoire et ancien professeur d'histoire à l'université de la Sorbonne à Paris. Il raconte ici l'évènement des massacres de Machecoul.

« Le nombre de prisonniers républicains tués lors des massacres de Machecoul reste bien inférieur. Même si l'on peut admettre qu'un certain nombre de victimes reste inconnu, il n'est pas question d'accepter les chiffres qui ont couru longtemps et qui faisaient état de plusieurs centaines de morts. Il est vraisemblable qu'il y ait autour de

160 victimes».

Jean-Clément Martin, Révolution et Contre-révolution en France: les rouages de

l'histoire, PUR, Rennes, 1996.​


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