1. La périphrase désignant Cassandre au vers 1 est "ma Déesse".
2. Dans le premier quatrain, Ronsard utilise plusieurs procédés pour éloger la chevelure de Cassandre. Il met en avant le riche or crêpé qui ombrage ses talons, évoquant ainsi la luminosité et la richesse de ses cheveux blonds. Les jeux de sonorités comme l'allitération en "r" renforcent l'effet visuel et sonore de la chevelure. De plus, la comparaison avec l'écumière fille, qui peint ses cheveux longs, met en relief la beauté et la diversité des coiffures de Cassandre.
3. La figure de style qui ouvre le deuxième quatrain est la comparaison. Les éléments des quatrains qui se font écho sont les références à la chevelure de Cassandre, notamment sa couleur et ses différentes coiffures.
4. On peut parler de blason car Ronsard fait l'éloge des différents attributs physiques de Cassandre, en particulier de sa chevelure, en les décrivant avec précision et admiration.
5. Les deux tercets se rapprochent en amplifiant l'éloge de Cassandre. Les énumérations des qualités de Cassandre dans les tercets renforcent son image divine et parfaite.
6. L'éloge s'amplifie dans les deux tercets en soulignant l'exceptionnalité de Cassandre. Les descriptions de ses traits physiques et de ses gestes contribuent à magnifier sa beauté.
7. L'inversion sujet-verbe aux vers 9-10 produit un effet d'emphase et de mise en relief sur les caractéristiques divines de Cassandre. Elle est divinisée par la description de ses traits physiques et de son comportement.
8. La poétesse exprime sa douleur à travers le jeu sur les sonorités et le rythme du vers. Par exemple, l'emploi de mots comme "ris", "front" et "gestes" crée un contraste entre la beauté extérieure de Cassandre et sa souffrance intérieure.
9. Chacun des poètes convoque Vénus pour exprimer l'idéal de beauté et d'amour. Dans les deux poèmes, Vénus est associée à la perfection physique et à la séduction, renforçant ainsi l'éloge des femmes décrites.
