Paul VERLAINE (1844-1896)
Soleils couchants
Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.
La mélancolie
Berce de doux chants
Mon coeur qui s'oublie
Aux soleils couchants.
Et d'étranges rêves,
Comme des soleils
Couchants, sur les grèves,
Fantômes vermeils,
Défilent sans trêves,
Défilent, pareils
A de grands soleils
Couchants sur les grèves.
5) Il parle de ce qu'il pense lui-même
1) Il parle du sentiment du soir, au soleil couchant
2) fantôme vermeil, couchant sur les grèves
3) comme des soleil couchants
4) une aube affaiblie, grands soleil
