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Jacques Réda, Amen, 1968 , « Hauteurs de Belleville »

HAUTEURS DE BELLEVILLE

Ayant suivi ce long retroussement d’averses,
Espérions-nous quelque chose comme un sommet
Au détour des rues qui montaient
En lentes spirales de vent, de paroles et de pluies ?
Déjà les pauvres maisons semblaient détachées de la vie ;
Elles flottaient contre le ciel, tenant encore à la colline
Par des couloirs, ces impasses obliques, ces jardinets
Où nous allions la tête un peu courbée, sous les nuages
En troupeaux de gros animaux très doux qui descendaient
Mollement se rouler dans l’herbe au pied des palissades
Et chercher en soufflant la tiédeur de nos genoux.
Nos doigts, nos bouches s’approchaient sans réduire l’espace
Entre nous déployé comme l’aire d’un vieux naufrage
Après l’inventaire du vent qui s’était radouci,
Touchait encore des volets, des mousses, des rouages
Et des copeaux de ciel au fond des ateliers rompus ;
Frôlait dans l’escalier où s’était embusquée la nuit
L’ourlet déchiré d’une robe, un cœur sans cicatrice.

Bonjour, j’ai un commentaire à faire sur ce poème, mais j’ai du mal à la comprendre et à en dégager un problématique correcte. J’ai pensé à “ Comment le poète utilise-il les images et les sensations pour transmettre une vision subjective de la ville à travers ce poème ?” Mais je ne suis pas sure de trouver un plan qui correspond . Pouvez-vous m’aider ?


Sagot :

Réponse:

1. **La représentation sensorielle de la ville :**

- Analyse des images sensorielles utilisées dans le poème (sons, odeurs, sensations tactiles) pour décrire Belleville.

- Comment ces sensations contribuent-elles à créer une atmosphère particulière et à immerger le lecteur dans l'environnement urbain décrit par le poète ?

2. **La ville comme entité vivante :**

- Exploration de la manière dont le poème anthropomorphise la ville en lui attribuant des caractéristiques humaines.

- Comment les maisons, les rues et les éléments naturels sont-ils décrits comme des êtres vivants ou des entités animées, contribuant ainsi à la subjectivité de la vision de la ville ?

3. **La dimension émotionnelle de la ville :**

- Analyse des émotions ressenties par le locuteur et leur lien avec la représentation de Belleville.

- En quoi les sensations décrites reflètent-elles les émotions du locuteur et contribuent-elles à la perception subjective de la ville ?

4. **Le contraste entre réalité et imagination :**

- Étude de la manière dont le poète mêle réalité et imagination pour créer une vision particulière de la ville.

- Comment les images poétiques et les métaphores transforment-elles la réalité urbaine en une expérience poétique et subjective ?