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Sagot :
Réponse : Salut , voila l'histoire :
Il était une fois, dans la Grèce antique, un talentueux musicien nommé Orphée. Il avait reçu de sa mère le don merveilleux de la musique, et les dieux lui avaient fait cadeau d’une lyre. Orphée jouait de cet instrument au gré de ses envies et de sa mélancolie, pour le plus grand plaisir des êtres qui l’entouraient. Les animaux féroces se couchaient à ses pieds, charmés par les notes tendres et apaisantes qu’il faisait naître.
Pourtant, aucune jeune fille ne trouvait grâce à ses yeux, jusqu’au jour où il rencontra l’envoûtante Eurydice. Leur amour fut si profond et si pur qu’ils décidèrent rapidement de se marier. Leur mariage fut une fête pour tous les invités, chacun se réjouissant du bonheur des jeunes époux.
Mais le destin en décida autrement. Alors qu’elle prenait l’air avec ses amies, Eurydice fut mordue par un serpent. Les cris des jeunes filles épouvantées résonnèrent dans la prairie. Bientôt, Orphée arriva auprès de sa bien-aimée, inanimée. Son visage était transformé ; il ne pouvait laisser échapper ni larme ni cri tant sa douleur était grande. Comment pouvait-il perdre son épouse le jour même de leurs noces ? Et comment pouvait-il vivre sans celle qu’il aimait avec passion ?
Cette idée lui était insupportable. Il décida donc de descendre aux Enfers, le Royaume des morts, pour en ramener sa bien-aimée. Les Enfers étaient peuplés de créatures terrifiantes, toutes soumises à Hadès, le dieu des profondeurs de la Terre. C’est lui qui régnait sur les morts, interdisant à quiconque ayant pénétré dans son royaume d’en ressortir vivant. Ce dieu était si terrible que les vivants n’osaient pas même prononcer son nom !
L’entrée de son royaume était gardée par Cerbère, le chien à trois têtes. Mais Orphée n’eut aucun mal à adoucir le monstre. Une simple mélodie suffit à l’endormir, et il put passer la porte sans souci. Ce qu’il découvrit ensuite n’était guère réjouissant : les Enfers étaient un monde sombre, où coulaient de larges fleuves sans fond, un monde où les menaçantes Érinyes semaient la discorde, terrorisaient et punissaient à leur guise.
Mais jamais Orphée ne fut inquiété. Il progressait, protégé par le son de sa lyre, et bientôt vit apparaître le palais d’Hadès et de son épouse Perséphone. Il entra sans peur et se présenta devant les dieux. « Que viens-tu faire ici ? » demanda Hadès de sa voix forte. Alors, pour toute réponse, Orphée entonna un chant incroyablement triste. Les notes de sa lyre emplissaient toutes les salles du palais, d’abord douces et mélancoliques, puis fortes et vibrantes, semblables à la douleur du poète. L’ensemble, bien sûr, était si enchanteur que les divinités infernales s’apaisèrent. Hadès et Perséphone consentirent à laisser partir Eurydice.
Mais il y avait une condition : Orphée ne devait pas se retourner pour regarder Eurydice avant d’avoir atteint la surface. Hélas, dans sa hâte et son impatience, il ne put résister. Juste avant de sortir des Enfers, il se retourna pour voir si sa bien-aimée le suivait. À cet instant précis, Eurydice disparut, happée par l’obscurité. Orphée la perdit à jamais, symbole d’un amour sacrifié où gronde un esprit de sagesse et de religiosité.
Et depuis ce jour, le chant d’Orphée résonne encore dans les cœurs,
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