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commentaire les tragiques Agrippa Aubigné. s'il vous plait pouvez vous, m'aider à trouver une problématique pour cet extrait des tragiques. et sa conclusion.

<<Je veux, à coups de traits de la vive lumière, Crever l’enflé Python au creux de sa tanière,
Je veux ouvrir au vent l’Averne vicieux
Qui d’air empoisonné fasse noircir les cieux,
Percer de ces infects les pestes et les rognes,
Ouvrir les fonds hideux, les horribles charognes
Des sépulcres blanchis: ceux qui verront ceci,
En bouchant les naseaux, fronceront le sourci.
Vous qui avez donné ce sujet à ma plume,
Vous-mêmes qui avez porté sur mon enclume
Ce foudre rougissant acéré de fureur,
Lisez-le : vous aurez horreur de votre horreur !
Non pas que j’aie espoir qu’une pudique honte
Vos pâles fronts de chien par vergogne surmonte ;
La honte se perdit, votre cœur fut taché
De la pâle impudence, en aimant le péché;
Car vous donnez tel lustre à vos noires ordures
Qu’en fascinant vos yeux elles vous semblent pures.
J’en ai rougi pour vous, quand l’acier de mes vers
Burinait votre histoire aux yeux de l’univers.
Sujet, style inconnu : combien de fois fermée
Ai-je à la vérité la lumière allumée ?
Vérité de laquelle et l’honneur et le droit, Connu, loué de tous, meurt de faim et de froid ;
Vérité qui ayant son trône sur les nues
N’a couvert que le ciel, et traîne par les rues.
Lâche jusques ici, je n’avais entrepris
D’attaquer les grandeurs, craignant d’être surpris
Sur l’ambiguité d’une glose étrangère,
Ou de peur d’encourir d’une cause légère
Le courroux très pesant des princes irrités.
Celui-là se repent qui dit leurs vérités,
Celui qui en dit bien trahit sa conscience :
Ainsi en mesurant leur âme à leur puissance,
Aimant mieux leur Etat que ma vie à l’envers,
Je n’avais jamais fait babiller à mes vers
Que les folles ardeurs d’une prompte jeunesse.
Hardi, d’un nouveau cœur, maintenant je m’adresse
A ce géant morgueur, par qui chacun trompé
Souffre à ses pieds languir tout le monde usurpé.
Le fardeau, l’entreprise est rude pour m’abattre,
Mais le doigt du grand Dieu me pousse à le combattre>>


Sagot :

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