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Nous suivons tous les jours toute la campagne qui est faite sur les murs, sur les taxis et dans 2 la presse pour l'utilisation des préservatifs. A voir toutes ces campagnes, nombreux sont les
3 ivoiriens qui croient que la voie sexuelle est la seule voie de transmission du virus.
Dans nos faubourgs et villages, là où l'on a une toute autre conception de l'hygiène, où tout se partage, où rien n'est désinfecté ni stérilisé, Dieu seul sait combien de personnes ont été contaminées parce que leur sang a été en contact avec le sang d'une autre personne. En outre, pouvons-nous être certains, que les instruments utilisés par nos guérisseurs et autres sont incapables de transmettre des maladies ?
Et même dans les centres sanitaires et les cliniques autorisées, y a-t-il des contrôles pour t s'assurer que l'hygiène y est scrupuleusement respectée ? Combien de personnes n'ont-elles 4 pas contracté le sida en allant simplement faire une injection ? Combien de bébés n'ont-ils
12 pas contracté simplement le sida lors leur circoncision ou excision ?
On connaît/ aussille gros problème que constituent les avortements clandestins. On sait iu dans quelles conditions ils se déroulent. Des étudiants en médecine, des infirmiers, des 45 médecins qui veulent gagner de l'argent les pratiquent à la chaîne dans les pires conditions.
16 Dieu seul sait combien de personnes ont été infectées par le sida en se faisant avorter.
17 (Il faut donc que les spécialistes pensent à une campagne qui prenne en compte tous les
13 modes de transmission du virus. La lutte contre le sida doit être totale; l'on ne doit lui (')laisser aucune portée d'entrée.
Venance KONAN, « Fraternité Matin» du 12 septembre 1997.
Questions :
I- compréhension du texte :
1- Quelle est la thèse de l'auteur ?
2- Cite deux voies de transmission du sida soulignées par l'auteur en dehors de la voie sexuelle.
II- Vocabulaire :
Explique en contexte l'expression « avortements clandestins».
III- Résume ce texte de 265 mots au 1/3 de son volume. Une marge de plus ou moins 10% est tolérée.


Sagot :

Réponse : 1. La thèse de l'auteur semble être que la sensibilisation sur le VIH/SIDA se focalise trop sur la transmission sexuelle du virus, tandis que d'autres modes de transmission potentiellement dangereux sont négligés. L'auteur souligne les risques de transmission du VIH/SIDA dans des contextes où l'hygiène est précaire, tels que les pratiques médicales non sécurisées, les avortements clandestins et les pratiques traditionnelles telles que la circoncision ou l'excision. L'auteur appelle à une sensibilisation plus large qui prendrait en compte tous les modes de transmission du virus et souligne l'importance d'une lutte complète contre le VIH/SIDA, en ne laissant aucune voie d'entrée au virus non adressée.

2. Deux voies de transmission du sida soulignées par l'auteur en dehors de la voie sexuelle sont : Les pratiques médicales non sécurisées : L'auteur mentionne que dans les centres sanitaires et les cliniques autorisées, il pourrait y avoir un manque de contrôles pour garantir le respect scrupuleux de l'hygiène. Cela pourrait entraîner la transmission du VIH/SIDA lors d'injections ou d'autres procédures médicales. Les avortements clandestins : L'auteur met en évidence les risques associés aux avortements clandestins pratiqués dans des conditions peu sûres par des individus non qualifiés, tels que des étudiants en médecine, des infirmiers ou des médecins peu scrupuleux. Ces pratiques peuvent conduire à la transmission du VIH/SIDA.

3. Dans le contexte du texte donné, l'auteur souligne les risques associés aux avortements clandestins en évoquant le nombre de personnes susceptibles d'être infectées par le VIH/SIDA en raison de ces pratiques non sécurisées et peu réglementées.

4. Dans ce texte, l'écrivain dit que beaucoup de gens pensent que le SIDA ne se propage que par des relations sexuelles. Mais il dit qu'il y a d'autres façons dangereuses de l'attraper. Comme quand les hôpitaux ne font pas attention à l'hygiène, alors les gens peuvent attraper le virus par des injections. Il parle aussi des avortements secrets, faits sans sécurité médicale, qui peuvent aussi transmettre le SIDA. Et même dans des pratiques traditionnelles, comme la circoncision ou l'excision, il y a des risques de contamination. Il pense qu'on devrait parler de toutes ces façons de transmission du SIDA, pas seulement de la voie sexuelle. Et il dit qu'on devrait lutter contre le SIDA de toutes les manières possibles pour ne pas laisser de place au virus.