Bonjour,
3 -b ) Par ces temps, on voit :
L'imparfait avec "dormait, courait" révèle l'habitude, face au passé simple "je ne vis.." pour une action unique, finie.
4 - La nature est accueillante par ce qu'elle offre "la rosée offrait ses perles, le taillis ses parasols", " une mûre aux branches", puis par son apparence "la nature amoureuse". La nature cherche à réunir ses deux êtres, on le voit "les rossignols chantaient Rose et les merles me sifflaient".
5-b) La nature est accueillante, elle chante, les fruits et la végétation poussent par "les mousses, perles, branches", et les promeneurs se laissent séduire par l'ambiance avec les avances de Rose "son bras blanc", "son pied nu". La nature est donc "amoureuse", et "belle", tout comme Rose.
9 - Au tout départ, en entrant dans le bois, le jeune homme tente d'apporter la conversation par "je parlais des fleurs, des arbres", mais Rose songe à autre chose, "son oeil semblait dire après". Dès le début, l'auteur ne comprend pas les sentiments de Rose. Il est en effet "froid" et "distrait", ce qui lui vaut d'être hué par les merles. il ne voit pas les signes d'amour autour de Rose, notamment les rossignols, ou comme ses avances. Comme le poème le dit, il ne voit rien avec "je ne vis pas" à deux reprises (ligne 20 et 28). Il rate donc plusieurs occasions. Lui n'est pas décidé par "je ne savais que lui dire", et la suit sans d'autres réflexions, tandis qu'elle se fatigue à l'attendre par "la voyant parfois sourire et soupirer".
A la fin, agacée elle lui dit donc "soit ! n'y pensons plus", et lui, à présent moins aveugle, pris de remords se dit "j'y pense toujours". Leurs sentiments sont donc bien contraires.
