👤

Connectez-vous avec des experts et des passionnés sur FRstudy.me. Découvrez des informations fiables et complètes sur n'importe quel sujet grâce à notre plateforme de questions-réponses bien informée.

Pouvez vous m’aidez pour cet exercice :
Voici ce qu’il y a écrit pour le doc2 : Une addiction démarre essentiellement avec le plaisir généré par les substances addictives. D’autres mécanismes consolident l’addiction. L’organisme devient peu à peu insensible à la substance et à ses effets, le consommateur doit accroître les doses pour obtenir le même niveau de plaisir. La prise répété de drogue modifie à long terme les réseaux cérébraux et perturbe la recherche de plaisir. une devient
les dopes peu incrit a isa de les opti de redi acroire
long terme les réseaux cérébraux et perturbe la recherche du plaisir.


Pouvez Vous Maidez Pour Cet Exercice Voici Ce Quil Y A Écrit Pour Le Doc2 Une Addiction Démarre Essentiellement Avec Le Plaisir Généré Par Les Substances Addict class=

Sagot :

Réponse :

Explications :

Les addictions sont des pathologies cérébrales définies par une dépendance à une substance ou une activité, avec des conséquences délétères. Les chercheurs tentent de mieux décrire les mécanismes impliqués dans l’apparition, le maintien et les rechutes des addictions. Ils essaient aussi d’en identifier les facteurs de vulnérabilité individuels, sociétaux et environnementaux, pour permettre une meilleure prévention et prise en charge.

’addiction est une pathologie qui repose sur la consommation répétée d’un produit (tabac, alcool, drogues…) ou la pratique anormalement excessive d’un comportement (jeux, temps sur les réseaux sociaux…) qui conduit à :

une perte de contrôle du niveau de consommation/pratique

une modification de l’équilibre émotionnel

des troubles d’ordre médical

des perturbations de la vie personnelle, professionnelle et socialeUne diversité d’addictions, dont certaines sont très répandues

Les addictions les plus fréquentes sont celles relatives aux substances psychoactives réglementées (tabac, alcool...), détournées de leur usage (médicaments, poppers, colles, solvants…) ou illicites (cannabis, cocaïne, ecstasy...). Régulièrement, d’autres substances à potentiel addictif émergent, comme le protoxyde d’azote contenu dans les cartouches de siphons à chantilly ou de nouveaux produits de synthèse (MDMA, cathinones...). Toutes provoquent un effet immédiat sur les perceptions, l’humeur et le comportement, à un degré variable, et exposent à un risque de dépendance plus ou moins rapide et plus ou moins sévère.

Prises globalement, ces addictions concernent plusieurs millions de personnes en France. Ainsi, selon l’Office français des dépendances et toxicomanies (OFDT), 8% de la population adulte présenterait un risque chronique d’addiction à l’alcool (données 2014) et un quart (27%) une addiction au tabac (données 2019). L’usage problématique ou la dépendance au cannabis concernerait 7% des adolescents de 17 ans et 3% des 18–64 ans. Par ailleurs, l’usage régulier de cocaïne, freebase ou crack concernerait 1,6% des adultes français. Les usagers problématiques de drogues, toutes substances illicites confondues, seraient 350 000 en France, parmi lesquels environ un tiers rapporte avoir pratiqué une injection intraveineuse au cours de l’année écoulée (données 2019).

Concernant les addictions liées à des pratiques, comme les jeux d’argent, les jeux vidéo, le sexe, les réseaux sociaux ou encore les achats compulsifs, les statistiques sont moins nombreuses nécessitent d’être mieux connues. On sait cependant qu’environ une personne sur dix qui participent à des jeux de hasard ou d’argent en ligne a une pratique à risque modéré ou est un joueur excessif (enquête E‑Games, France 2017). Pour les autres pratiques à risque, les chiffres sont plus disparates.

De la consommation à l’addiction : des facteurs de risque multiples

La survenue d’une addiction repose sur trois composantes : l’individu, le produit et l’environnement.Des facteurs individuels

L’âge, le sexe, la maturité cérébrale, la personnalité et l’humeur d’un individu jouent un rôle important sur son risque individuel d’addiction. L’initiation précoce et le sexe masculin constituent des vulnérabilités spécifiques. Ainsi, commencer à consommer de l’alcool au début de l’adolescence multiplie par dix le risque de devenir alcoolo-dépendant à l’âge adulte, par rapport à une initiation plus tardive vers l’âge de 20 ans. Les personnes anxieuses, au caractère introverti, ou encore avec une tendance dépressive, ont un risque accru de dépendance, tout comme celles avides de sensations fortes.

Sur le plan neurobiologique, le niveau d’activité des neurotransmetteurs qui régissent notre fonctionnement et notre comportement peut varier d’un individu à l’autre et constituer chez certains une vulnérabilité vis-à-vis du risque d’addiction. Des perturbations des systèmes dopaminergique (impliqué dans le circuit de la récompense), cannabinoïde (homéostasie cellulaire) ou sérotoninergique (humeur), notamment, sont associées à une telle vulnérabilité. Cette disparité neurobiologique repose principalement sur des facteurs génétiques. Les gènes influençant le métabolisme des drogues (et donc leur disponibilité dans l’organisme) et ceux intervenant dans le mécanisme de neurotransmission du circuit de la récompense seraient par exemple impliqués. Ainsi, l’allèle A1 du gène du récepteur à la dopamine (DRD2) constituerait un facteur de risque d’addiction, via la « recherche d’expériences » au sens large et des comportements impulsifs ou compulsifs.

Nous apprécions chaque contribution que vous faites. Revenez souvent pour poser de nouvelles questions et découvrir de nouvelles réponses. Ensemble, nous construisons une communauté de savoir. Chaque question trouve sa réponse sur FRstudy.me. Merci et à très bientôt pour d'autres solutions.