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Sagot :
La loi du 25 mai 1864, votée sous l'impulsion du député républicain Émile Ollivier, semblait représenter une avancée en autorisant les coalitions ouvrières. Cependant, les députés républicains la considéraient comme insuffisante pour plusieurs raisons. Tout d'abord, cette loi maintenait la punition des grèves lorsqu'elles étaient accompagnées de violences, ce qui limitait la liberté d'action des travailleurs. De plus, l'article 414 de cette loi établissait des peines relativement légères pour les coalitions ouvrières, allant jusqu'à trois mois d'emprisonnement et une amende de 10 000 francs, ce qui était perçu comme disproportionné par les défenseurs des droits des travailleurs. En comparaison, la loi du 27 novembre 1849, promulguée sous la Deuxième République, imposait des peines plus sévères, allant jusqu'à trois ans d'emprisonnement et une amende de 3000 francs pour ceux qui utilisaient la violence pour entraîner une cessation concertée de travail. Ainsi, les députés républicains estimaient que la loi du 25 mai 1864 ne répondait pas pleinement aux revendications des travailleurs en matière de liberté syndicale et de protection des droits sociaux.
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