Le 9 décembre 1905, est adopté une loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat. Elle veut mettre en place une laïcité extrême dans la société française, alors associé à l'Eglise catholique romaine et donc par ce biais au Vatican. Cette loi se veut conforme à la devise républicaine. Par l'article 1er, l'État garantit la liberté de conscience, c'est-à-dire le droit de ne pas être croyant, et la liberté de culte si on l'est. Par l'article 2, l'État, les départements, les communes assurent leur neutralité à l'égard des citoyens, en refusant d'accorder des avantages spécifiques à certains en raison de leurs pratiques cultuelles. De plus, cette loi permet à la République française de "récupérer" les biens appartenant jusqu'ici au clergé, églises etc. Cette loi est donc essentiel pour la République ayant la laïcité pour pilier.
