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Sagot :
Dans l'épilogue de "Juste la fin du monde" de Jean-Luc Lagarce, la métaphore filée de la maison en ruines symbolise la décomposition des liens familiaux et la fin imminente de l'unité familiale. Cette métaphore est utilisée tout au long de l'épilogue pour exprimer la désintégration de la famille et le passage du temps qui érode les souvenirs et les relations. En effet, le narrateur décrit la maison comme étant "délabrée" et "en ruine", évoquant ainsi l'état dégradé des relations familiales. Cette idée est renforcée par la citation "Tout était exactement pareil, tout était exactement le même, enfin à peu près." Cette phrase suggère que malgré les apparences, rien n'est vraiment pareil, tout a changé et la maison n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était. De plus, la métaphore de la maison en ruines souligne également le thème de la fuite du temps et de la mort imminente, comme le suggère la citation "Et dans le bruit de la voiture, c’est comme si j’avais entendu le bruit du temps qui passe". Ainsi, à travers cette métaphore, Lagarce exprime la tragédie de la désintégration familiale et la fugacité de la vie, offrant une réflexion profonde sur la condition humaine.
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