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Sagot :
bonjour
pour en avoir vécu une moi même, je peux t'en parler , j'ai vécu le tsunami en Indonésie.
Quand on a vécu un grand traumatisme suite à une catastrophe naturelle, contrairement à ce que l'on pourrait penser, la chose la plus dure à porter est un sentiment de culpabilité.
Cette culpabilité ne vient pas tout de suite, il faut d'abord évacuer les images, les sensations, les bruits, les odeurs, les cris, la panique, quelquefois faire le deuil de quelqu'un . Tout ceci prend du temps.
arrive ensuite l'étonnement d'avoir été épargné et la culpabilité irrationnelle mais bien présente : pourquoi moi je suis encore là et pas les autres ? Quel hasard a fait que je "suis passée à travers " ? pourquoi j'étais à cet endroit et pas un autre ?
qu'est ce que j'aurais pu faire pour aider les autres et que je n'ai pas pu faire?
Il faut beaucoup de temps, d'accompagnement pour arriver à admettre que tout ceci s'est passé hors de notre volonté, que l'on est une victime et non un coupable, que l'on est responsable de rien.
De plus, ces catastrophes sont très médiatisées mais éphémères ;: depuis 2 jours, on ne parle que du Népal mais tu verras que dans 8 jours, on n'en parlera plus mais les victimes, elles, n'ont pas oublié en 8 jours. Un grand élan de solidarité se manifeste, qui fait chaud au coeur quand on est concernés, mais malheureusement, une actualité en chasse une autre très vite.
depuis, je suis retournée en Indonésie et un certain apaisement s'est enfin fait.
pour en avoir vécu une moi même, je peux t'en parler , j'ai vécu le tsunami en Indonésie.
Quand on a vécu un grand traumatisme suite à une catastrophe naturelle, contrairement à ce que l'on pourrait penser, la chose la plus dure à porter est un sentiment de culpabilité.
Cette culpabilité ne vient pas tout de suite, il faut d'abord évacuer les images, les sensations, les bruits, les odeurs, les cris, la panique, quelquefois faire le deuil de quelqu'un . Tout ceci prend du temps.
arrive ensuite l'étonnement d'avoir été épargné et la culpabilité irrationnelle mais bien présente : pourquoi moi je suis encore là et pas les autres ? Quel hasard a fait que je "suis passée à travers " ? pourquoi j'étais à cet endroit et pas un autre ?
qu'est ce que j'aurais pu faire pour aider les autres et que je n'ai pas pu faire?
Il faut beaucoup de temps, d'accompagnement pour arriver à admettre que tout ceci s'est passé hors de notre volonté, que l'on est une victime et non un coupable, que l'on est responsable de rien.
De plus, ces catastrophes sont très médiatisées mais éphémères ;: depuis 2 jours, on ne parle que du Népal mais tu verras que dans 8 jours, on n'en parlera plus mais les victimes, elles, n'ont pas oublié en 8 jours. Un grand élan de solidarité se manifeste, qui fait chaud au coeur quand on est concernés, mais malheureusement, une actualité en chasse une autre très vite.
depuis, je suis retournée en Indonésie et un certain apaisement s'est enfin fait.
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