La problématique de ces œuvres est que les détenus des camps prennent
ce que possédaient les anciens détenus du camp à leur mort, pour vivre. Cela nous montre qu'ils peuvent se surpasser pour survivre, qu'ils sont capables de faire des choses dont ils n'auraient jamais été capables en temps normal.
Ces œuvres sont réalistes car elles ont été peintes après la 2ème guerre
mondiale et elles dénoncent la pauvreté des hommes dans les camps d'extermination ou de concentration durant cette guerre.
La couleur dominante est le bleu, parce qu'elle représente la couleur du
costume des déportés, et que sur les peintures on voit beaucoup de
déportés.
Ils sont apeurés, très maigres, on ne voit leur peau sur les os, ils sont vêtus de manière très légère quasiment nus, ils sont affamés et ressemblent à des cadavres.
Le rescapé souhaite dénoncer à quel point ils étaient dans le besoin, l'insalubrité, le malheur, jusqu'à voler les morts qui étaient leur famille ou leurs amis, parce
qu'ils manquaient de vivres. Il démontre leur état de fatigue, d'épuisement,
et de délabrement de leur corps et de leur âme. Ils étaient battus et surveillés comme des animaux. De plus, la deuxième oeuvre montre bien que la fumée signifie la mort, car le camps d'extermination n'est pas loin. Le rescapé en a réchappé, il était là pour sortir les cadavres des chambres à gaz après les y avoir fait entrer pour les brûler. Ces pauvres hommes nus, chauves, priant les yeux au ciel, se tenant entre eux pour ne pas tomber, se dirigent droit vers la mort, vers le crématorium, où le sol est jonché de cadavres. Le noir domine pour la nuit,
