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Sagot :
Pendant la grande guerre, les soldats français de l'armée d'Orient combattent dans les balkans les bulgares. Le capitaine Conan et ses hommes mènent au sein du conflit une sorte de guerre personelle, héroïque et sauvage..
1918 : la guerre est finie. Pas pour tout le monde… Le fouueux et rude capitaine Conan, chargé de nettoyer les dernières tranchées dans les Balkans, dirige ses hommes à grands renforts de haine et de violence, telle une meute sauvage, pillant avec détermination et efficacité et méprisant l'armée régulière. Il n'obéit qu'à un chef, de Scève, noble et conquis par son protégé. Et c'est donc à de Scève que reviendra bientôt le devoir de mettre un terme aux exactions du capitaine et de sa troupe… Cinéaste humaniste par excellence, Bertrand Tavernier a choisi d'adapter un roman de Roger Vercel (prix Goncourt en 1934, déjà adapté au cinéma pour Remorques) sur un épisode douloureux et presque oublié de la Première Guerre mondiale. C'est pour lui un moyen d'exprimer sa haine de la guerre et de ses conséquences, notamment l'impossibilité pour certains de revenir à une vie "normale". Le capitaine Conan, brillamment interprété par Philippe Torreton, ne peut pas se détacher de son rôle de guerrier qu'il exécute avec un brio sanglant : il obéit à des valeurs ancestrales, un code de l'honneur qui s'accommode mal des armistices. Les moments d'émotion sont nombreux et forts, et les acteurs étonnamment justes dans ce drame. Au premier rang d'entre eux, la véritable révélation du film, Samuel Le Bihan. Une belle réalisation de la part d'un grand cinéaste, injustement boudé à sa sortie en salle : il est grand temps de lui donner une nouvelle chance. --David Rault
Les Balkans, 198. "Tuer un type, toutle monde pouvait le faire, mais, en le tuant, loger la peur dans le crâne de dix mille autres, ça c'était notre boulot à nous, le groupe Conan ! Pour ça, fallait y aller au couteau.
1918 : la guerre est finie. Pas pour tout le monde… Le fouueux et rude capitaine Conan, chargé de nettoyer les dernières tranchées dans les Balkans, dirige ses hommes à grands renforts de haine et de violence, telle une meute sauvage, pillant avec détermination et efficacité et méprisant l'armée régulière. Il n'obéit qu'à un chef, de Scève, noble et conquis par son protégé. Et c'est donc à de Scève que reviendra bientôt le devoir de mettre un terme aux exactions du capitaine et de sa troupe… Cinéaste humaniste par excellence, Bertrand Tavernier a choisi d'adapter un roman de Roger Vercel (prix Goncourt en 1934, déjà adapté au cinéma pour Remorques) sur un épisode douloureux et presque oublié de la Première Guerre mondiale. C'est pour lui un moyen d'exprimer sa haine de la guerre et de ses conséquences, notamment l'impossibilité pour certains de revenir à une vie "normale". Le capitaine Conan, brillamment interprété par Philippe Torreton, ne peut pas se détacher de son rôle de guerrier qu'il exécute avec un brio sanglant : il obéit à des valeurs ancestrales, un code de l'honneur qui s'accommode mal des armistices. Les moments d'émotion sont nombreux et forts, et les acteurs étonnamment justes dans ce drame. Au premier rang d'entre eux, la véritable révélation du film, Samuel Le Bihan. Une belle réalisation de la part d'un grand cinéaste, injustement boudé à sa sortie en salle : il est grand temps de lui donner une nouvelle chance. --David Rault
Les Balkans, 198. "Tuer un type, toutle monde pouvait le faire, mais, en le tuant, loger la peur dans le crâne de dix mille autres, ça c'était notre boulot à nous, le groupe Conan ! Pour ça, fallait y aller au couteau.
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