Le maréchal Petain s'adresse à la population via la radio.
La collaboration consiste à aider les Allemands dans leur programme afin que les autorités Françaises puissent garder un semblant de souveraineté sur le territoire. Elle s'illustre par le travail de police qui est organisé de façon à aider les occupants. La police a eu un rôle important dans le régime collaborationniste. Elle agissait pour faire arrêter les Français d'origine juive, pour contrôler les médias (journaux et radio) afin que la seule voix du régime de Petain puisse se faire entendre. Il s'agissait donc de censurer les opinions qui ne correspondaient pas à la ligne politique suivie par Petain notamment.
Aussi, le régime instauré n'avait plus rien de réellement démocratique. Du moins, il n'avait rien d'un régime parlementaire. Les ministres n'étaient plus responsable devant les élus de la nation. Il s'agissait d'un régime avec, à sa tête, un pouvoir exécutif très fort et avec des contre-pouvoirs faibles voire inexistants.
En collaborant Petain pensait garder un certain contrôle sur le pays qui n'était pas entièrement occupé. En l'échange de contreparties comme aider à la déportation de Français juifs (dont beaucoup perdaient la nationalité au passage) ou aider au contrôle de la population, l'Allemagne Nazie devait ne pas faire peser un joug trop lourd sur la population et laisser aux autorités Françaises une certaine marge de manoeuvre dans la gestion du pays.
Sur un point, il a eu raison, malgré quelques voix discordantes, l'Histoire a jugé son action.
