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TIRÉSIAS.-je crains de commettre la même erreur à mon tour...

OEDIPE. - Non, par les dieux! Si tu sais, ne te détourne pas de nous. Nous sommes tous ici à tes pieds, suppliants.

TIRÉSIAS. - c'est que tous, tous, vous ignorez... Mais non, n'attends pas de moi que je révèle mon malheur - pour ne pas dire : le tien.

OEDIPE. - Comment? Tu sais, et tu ne veux rien dire ! Ne comprends-tu pas que tu nous trahis et perds ton pays ?

TIRÉSIAS. - Je ne veux affliger ni toi ni moi. Pourquoi me pourchasser vainement de la sorte ? De moi tu ne sauras rien.

OEDIPE. - Ainsi, à le plus méchant des méchants - car vraiment tu mettrais en fureur un roc -, ainsi, tu ne veux rien dire, tu prétends te montrer insensible, entêté à ce point ?

TIRÉSIAS. - Tu me reproches mon furieux entêtement, alors que tu ne sais pas voir celui qui loge chez toi, et c'est moi qu'ensuite tu blâmes !

OEDIPE. - Et qui ne serait en fureur à entendre de ta bouche des mots qui sont autant d'affronts pour cette ville ?
Page 29 :
TIRÉSIAS. - Les malheurs viendront bien seuls : peu importe que je me taise et cherche à te les cacher!

OEDIPE. - Mais alors, s'ils doivent venir, ne faut-il pas que tu me les dises?

TIRÉSIAS. - Je n'en dirai pas plus. Après quoi, à ta guise ! Laisse ton dépit déployer sa fureur la plus farouche.

OEDIPE. - Eh bien soit ! Dans la fureur où je suis, je ne cèlerai rien de ce que j'entrevois. Sache donc qu'à mes yeux c'est toi qui as tramé le crime, c'est toi qui l'as commis- à cela près seulement que ton bras n'a pas frappé. Mais, si tu avais des yeux, je dirais que même cela, c'est toi, c'est toi seul qui l'as fait.

TIRÉSIAS. - Vraiment? Eh bien, je te somme, moi, de t'en tenir à l'ordre que tu as proclamé toi-même, et donc de ne plus parler de ce jour à qui que ce soit, ni à moi, ni à ces gens ; car, sache-le, c'est toi, c'est toi, le criminel qui souille ce pays !

OEDIPE. - QUOI ? Tu as l'impudence de lâcher pareil mot ! Mais comment crois-tu donc te dérober ensuite ?

TIRÉSIAS. - Je demeure hors de tes atteintes : en moi vit la force du vrai.

1. Quel mode emploie Oedipe et Tirésias dans leur discours : «  sauve-toi, sauve-moi » (Oedipe) ; «  Va , laisse-moi » (Tirésias) ?

2. D’après vous, pourquoi utiliser ce mode ?

3. Tirésias veut-il dire ce qu’il sait ?

4. Pourquoi ne veut-il pas le lui dire ? La relevez.

5. La discussion entre les hommes est-elle sur le ton de l’amitié ou de la colère ?

6. Relevez un synonyme de la réponse : La F.... page 29.

7. Pour justifier , dites quel est alors le type de phrase utilisé.

8. Quelle grave accusation lance Oedipe envers Tirésias ? Relevez- la. page 29.

9. Suite à cette accusation , que lui avoue Tirésias : qui est le coupable de ce fléau ? page 29.

AIDEZ MOI S’IL VOUS PLAIT. MERCI D’AVANCE!


Sagot :


1) Il s'agit du mode impératif.

2) Le mode impératif sert à donner des ordres, Œdipe l'utilise pour sortir de cette conversation qui lui fait mal.

3) Tirésias ne veut pas dire ce qu'il sait.

4) Les malheurs viendront bien seuls, peu importe que je me taise....

5) Le ton de la conversation est la colère.

6) La fureur.

7) Il y a des phrases exclamatives .

8) C'est toi qui a tramé le crime, c'est toi qui l'a commis.......

9) Réponse de Tirésias : " C'est toi le criminel qui souille ce pays ".

Voilà, j'espère t'avoir aidé(e).