👤

FRstudy.me vous aide à trouver des réponses précises à vos questions. Découvrez les informations dont vous avez besoin rapidement et facilement grâce à notre plateforme de questions-réponses fiable et complète.

Mais qulles les consequences nefastes de l'individuaisme?

Sagot :

Je ne sais pas mais tes en 6 eme ?

Les différentes facettes de l’individualisme…

L’individualisme est souvent connoté négativement. S’il apparaît évident que « la tendance d’un individu à s’affirmer indépendamment des autres » engendre des conséquences souvent négatives, il est important de ne pas plonger dans un obscurantisme dogmatique, et de constater qu’il y a en l’homme un certain besoin d’individualisme qui trouve des échos positifs. Le « bon » individualisme se retrouverait donc dans la nécessité d’un épanouissement personnel, dans le besoin de l’expression du soi…etc.

De son côté, le condensé des éléments néfastes de l’individualisme se retrouve principalement dans l’indifférence de l’autre, l’irresponsabilité, l’insécurité, les incivilités, l’irrespect, le régime de l’enfant roi, la sexualité libertine, l’usage de drogues, le divorce, la famille monoparentale… et bien d’autres choses encore selon l’exotisme de chacun.

La liberté individuelle que l’homme a tant convoité devient désormais son pire ennemie, faute d’avoir été dosée et comprise. La liberté individuelle doit en effet être calée dans un cadre déterminé et consommée dans une dose raisonnable, pour être porteuse de fruits bénéfiques.

Si le cadre est trop large, si la dose est trop importante, cette liberté va à l’encontre des relations extérieures et indispensables à l’être humain. Il n’existe pas une forme positive et une forme négative de l’individualisme, mais le côté positif ou négatif apparaît selon le cadre que l’individu établit, et selon la dose à laquelle il jouit de sa liberté.

L’individualisme se retrouve dans la vie collective. Le visage pluraliste du système politique en France en est un exemple frappant, mais nous pourrions citer également cette étonnante généralisation de la « religion à la carte », sans oublier le culte du beau, de la forme, de la santé, un culte que la publicité, arme propagandiste de la société de consommation, ne cesse de se préoccuper. L’art de la publicité est qu’au sein de la collectivité, chacun se sente concerné personnellement.