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Sagot :
Les cinquante pièces qui composent ce recueil ont été rédigées entre 1855 (Le Crépuscule du soir) et 1864. Une quarantaine d'entre elles ont paru dans divers journaux de l'époque (selon la volonté de Baudelaire, une partie des poèmes ont été publiés dans la revue littéraire L'Artiste, dirigée par son ami Arsène Houssaye auquel il dédie son œuvre, et une autre dans des journaux à grands tirages comme La Presse ou Le Figaro. Selon une lettre de 1862 qui sert de dédicace aux éditions postérieures[réf. nécessaire], Baudelaire a été inspiré en les écrivant par l'exemple d'Aloysius Bertrand. Les dix poèmes restant ont été publiés à titre posthume entre 1867 et 1869.Le titre Petits poèmes en prose est celui de l'édition posthume de 1869. Mais Baudelaire lui-même avait évoqué à plusieurs reprises le titre Le Spleen de Paris pour désigner le recueil qu'il complétait au gré de son inspiration et de ses publications. S'il imagina plusieurs titres successifs, sa correspondance atteste clairement son choix pour le titre Le Spleen de Paris (qui se rapproche des titres de deux parties des Fleurs du mal : Spleen et Idéal et Tableaux parisiens). Pour exemple, dans une lettre du 6 février 1866, il écrit à Hippolyte Garnier : « Le Spleen de Paris, pour faire pendant aux Fleurs du mal », ou encore : « Le Spleen de Paris (poëmes en prose) », l'expression Poèmes en prose désignant moins un titre qu'un genre (il n'est employé comme titre du vivant de Baudelaire que de 1862 à 1863 pour des publications de quelques poèmes en prose dans des périodiques)1. Le 7 février 1864, le journal Le Figaro publia d'ailleurs quatre de ces pièces en prose sous le titre Le Spleen de Paris, ainsi que la Revue de Paris le 25 décembre de la même année. Cependant, depuis la publication posthume des œuvres complètes, le recueil porte indifféremment ces deux titres.Le Figaro a choisi d'arrêter son choix sur un des titres proposés par Baudelaire, mais c'est bien au terme de « spleen » qu'il faut surtout prêter attention plus qu'au lieu dit de Paris. Comme on le voit à la lecture du recueil, Paris n'est pas le décor principal de l'expérience poétique. Cependant, Le Spleen de Paris ne se trompe pas de lieu, le spleen de Baudelaire est bel et bien un mal de « vauriens » de Paris, et Baudelaire nous présente le diagnostic d'un malaise social lié à une ville plus qu'une simple indication cartographique pour situer son épanchement poétique. [réf. nécessaire]Seule la dernière pièce du recueil (Épilogue) est en vers. Il est aujourd'hui établi que Baudelaire n'avait pas prévu de l'y inclure2.Si l'auteur est libéré de la contrainte de la rime, il se doit tout de même de donner un rythme, une structure proche de la poésie à son écriture, de crainte de tomber dans le récit classique.[réf. nécessaire] À titre d'exemple, la XXXVIIe pièce, Les Bienfaits de la lune (1863), propose une symétrie entre deux paragraphes : mêmes phrases, même structure grammaticale et continuité dans le deuxième paragraphe de l'idée du premier. De même, la XLVIIIe pièce, Anywhere out of the World3(1867, posthume), est construite principalement autour de quatre semi-anaphores, quatre petites phrases basées sur la même idée, les mêmes mots s'intercalant entre les paragraphes principaux.
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