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Exercice 2
Relevez dans le texte ci-dessous l’idée (ou les idées) que veut défendre l’auteur ; vous justifierez votre réponse en vous appuyant sur le texte.

Ce texte est une partie du fameux monologue de Figaro ; ce dernier nous conte les aléas de son existence :
— Ne pouvant avilir l’esprit, on se venge en le maltraitant. — [...]
Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu’ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil ! Je lui dirais... que les sottises imprimées n’ont d’importance qu’aux lieux où l’on en gêne le cours ; que, sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur ; et qu’il n’y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits. (Il se rassied). Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met un jour dans la rue ; et comme il faut dîner, quoiqu’on ne soit plus en prison, je taille encore ma plume, et demande à chacun de quoi il est question ; on me dit que, pendant ma retraite économique, il s’est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s’étend même à celle de la presse ; et que, pourvu que je ne parle dans mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. Pour profiter de cette douce liberté, j’annonce un écrit périodique, et, croyant n’aller sur les brisées d’aucun autre, je le nomme journal inutile. Pou-ou ! Je vois s’élever contre moi mille pauvres diables à la feuille ; on me supprime ; et me voilà derechef sans emploi !

Beaumarchais, Le mariage de Figaro, acte V, scène III.


Sagot :

Il se défend en disant:
1. Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil!
2. Que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours.
3. Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur.
4. Pour profiter de cette douce liberté, j'annonce un écrit périodique.
 

voici les idées que l'auteur veut defendre  :

Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil!

Que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours.

Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur.


Pour profiter de cette douce liberté, j'annonce un écrit périodique.

voila j'espère que je t'ai aidée Inès mon amie....:)











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