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Inventez un court dialogue qui mettra en scène les personnages évoqués et remplacera les passages entre crochets.

Le narrateur, le jeune roi Arthur, vient d'enlever l'épée Excalibur de la pierre où elle se trouvait. Il l'y a remise pour que d'autres essaient de faire de même, y compris son demi-frère Kay.
"Roi après roi, seigneur après seigneur et che­ valier après chevalier, tous défilèrent dans le ci­ metière de l’abbaye pour essayer de retirer l’épée de la pierre, et aucun n’y réussit. (Certains partirent furibonds, jurant qu’ils ne se soumettraient jamais à un roi trop jeune pour avoir de la barbe au menton, mais la plupart vinrent me trouver, s’agenouillèrent devant moi et me prêtèrent ser­ ment d’allégeance. II fallut un certain temps pour que Kay se décide à en faire autant, et quand il s’y résolut, il fut incapable de me regarder en face. [ Il me demanda pardon de toutes ses méchancetés.]"


Sagot :

Kay : Pourquoi diable n'ai je pas pu retirer cette épée de cette pierre ? Que m'arrive-t-il ? Les cieux ont-ils décidé de s'acharner sur ma personne ? Qu'ai-je donc fait pour mériter une telle avanie?
Arthur : Pourquoi un tel courroux ?
Kay : Ne vois tu pas mon frère que je suis maudit ? J'ai toujours, au plus profond de moi-même, souhaité détenir ta toute puissance. Regarde moi enfin ! mes lèvres incarantes de colère ne te parlent donc pas. Je suis furieux. Et j'abhorre le scénario que le destin a créé pour moi.
Arthur : Cher ami, je suis navré pour toi.
Kay : Je me fiche de ta pitié. Scélérat. J'ai dû me souiller et vomir sur ma dignité. La voilà maculée de ma honte à jamais. ô fatalité !
Arthur : Ecoute moi. Je comprends ton désarroi et il est immense. Mais procédons socratiquement veux-tu? Tu souhaites conserver ta dignité.
Kay : Certes
Arthur : Tu blâmes la fatalité, le destin si tu préfères.
Kay : assurément.
Arthur : En tant qu'être fièr, tu estimes que l'on doit te considérer pour ce qui est de ton ressort. Ce qui est le produit de ta volonté.
Kay : Oui.
Arthur : Mais ne penses tu pas que le destin est quelque chose qui annihile toute volonté. On n'agit pas contre le destin. On ne s'impose pas au destin, le destin s'impose à nous. C'est pourquoi nous ne devons avoir du chagrin, des regrets que pour ce qui dépend de nous.
Kay : Je comprends tout. Ce que tu dis résoudrait le malheur de bien des hommes.

C'est ainsi que Kay comprit que pour son infinie sagesse, son demi-frère, son frère méritait d'être roi. Aussi prêtons nous tous allégeance à la puissance de la sagesse.

Cordialement. Franck, le philosophe.
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