Dans le cas d'un condamné ayant purgé sa peine mais présentant des risques important de récidives, il est possible en France de mettre en place une rétention de sureté avec un suivi socio-médico-judiciaire, jusqu'à stabilisation mental de l'individu et diminution des risques de récidives.
Dans les autres cas, toute personne est considérée comme innocente à partir du moment où l'on a pas prouvé qu'elle est coupable, dans le droit français. Ainsi, comment un innocent peut-il être incarcérer pour un crime qu'il n'a pas commis ? Ainsi, dans un système de présomption d'innocence, il est difficile d'incarcérer quelqu'un pour un crime qu'il n'a pas (encore) commis. C'est un droit fondamental du droit humain que pourrait citer Rousseau, qui considère la liberté comme le point central d'une société.
Cependant, dans un autre système, où est privilégié la sécurité de tout les individus avant leurs droits et liberté, comme les théorie de Hobbes, qui dit que les hommes sont entrés en société pour la paix et la sécurité, le premier droit de l'Homme étant pour Hobbes la sécurité. Dans un tel système absolutiste, il ne serait pas choquant d'enfermer quelqu'un qui peut potentiellement nuire à la population et commettre un crime, car la sécurité des hommes et de la société prime avant toute liberté individuelle.
Ainsi, il peut être légitime d'enfermer un homme risquant de commettre un meurtre, dans un système où la sécurité de tous, prime sur les droit individuels (Hobbes). Mais un système rousseauiste où les droits humain sont primordiaux ne peut tolérer un enferment prolongé de prévention, c'est dans ce dernier système que sont l'essentiel des sociétés modernes comme la France.
Voilà , j'espère que ces quelques pistes pourront t'aider !
