Bonjour, tout d'abord, je pense que le plus important est de bien définir les termes de conscience et de connaissance, dans ton intro. (évident mais indispensable^^)
Ensuite, évidemment, se pose la question de l'identité, on ne peut avoir conscience de soi ou connaissance de soi si on ne défini pas le soi. Ainsi, avec notre conscience et notre raison, comment peut-on définir le soi ? Ici, le début de ta seconde partie. La conscience nous donne possibilité de savoir que l'on existe (ici, principe du doute absolu de Descartes et aboutissement à la vérité inaltérable : je pense donc je suis). Ainsi, tu peux faire de la sorte l'étude de la prise de conscience de sa propre existence par cette même conscience, sans parler de connaissance. La conscience de soi étant comme une intuition de l'esprit guidé par Dieu dirait Descartes, esprit qui n'est pas une tabula rasa comme chez Locke. Cependant, on peut aussi penser que nous ne pouvons avoir conscience de soi que par l'expérience de la possession d'un corps et de la parole, où d'autres expériences pour sophistes. Tu peux aussi aborder la conscience de soi ou autoconscience de Hegel, si tu le connais.
Ensuite, après avoir étudier les différents aspect de la conscience de soi, on peut aborder la connaissance de soi. Ici, c'est l'identité de la personne qui doit être vue. Qu'est ce que l'identité d'une personne, qui est la connaissance que l'on a de soi ? Pôle regroupant attributs (qualités nécessaires) et accidents (caractéristiques et contingentes) ? Saisir cette identité consisterait donc à se connaître soi-même. Ainsi, on peut la mettre en rapport avec la substance pensant de Descartes dans les méditations métaphysiques, substance qu'il découvre en faisant table rase de toute connaissances, pour aboutir à la conclusion d'une substance pensante (cf je pense donc je suis). Avoir conscience de soi revient donc à avoir connaissance de cette substance pensante, donc connaissance de sa personne et la certitude que l'on existe, ainsi, on pourrait aboutir à une connaissance de soi, d'après Descartes, connaissance qui découle de la conscience de soi. A l'inverse Hume dans le traité de la nature humaine nous dit que nous avons tort de croire que nous disposons d'un moi pensant (substance pensante chez Descartes) et que cette erreur vient des principes de connexion, nous associons les choses à nous et à notre esprit, mais il n'y aurait pas de pôle stable qu'est l'identité, mais simplement des sensations externes et internes qui défilent sans qu'on puisse les connecter autour d'un "moi". Selon cette thèse, la connaissance de soi est ridicule car la conscience de soi et fausse et relève des connexions que nous fait croire notre esprit. On ne peut pas savoir qui nous sommes puisque l'identité n'existe pas. Cependant, si comme Descartes, on a conscience de soi, et que l'on a connaissance de son existante, on recherche la connaissance de son identité et on peut donc se connaître car on est un pôle stable, comme dirait Parménide "l'être est, le non être n'est pas", l'être est immuable, identique à lui même. Appliqué à l'identité et la connaissance de soi, on pourrait ainsi se connaître. Cependant, on peut aussi penser qu'on ne peut pas se connaître véritablement, et que, comme pour Héraclite le réel est le devenir, le devenir universel, tout est en contant changement, il n'y a pas d'identité fixe, elle est en constante évolution, constitué des "je" passés, du "je" présent et des "je" futur ; ainsi, comment pourrait on connaître une identité instable ?
Voilà, ce sont quelques pistes de réflexions qui me semblent intéressantes à aborder pour ce sujet, cependant, il est vrai que ce dernier est très vaste, mais ton plan devrai se dégager tout seul au fur et à mesure de ta réflexion. En espérant t'avoir aidé, bon courage !
