1-a) Les "populations" sont les civils, les habitants du Nord de la France occupée par les Allemands
b)Elles vont vers le Sud (France non-occupée)
2- a) un exode (l6)
b) un exode est dû à la guerre (l3)
3- a)Ces populations veulent se réfugier en "zone libre" vers le Sud (l7, 8) en espérant trouver de quoi s'abriter, vivre et manger
b)non "les provisions s'épuisent" "on couche dans les hangars" "des villes pleines à craquer" en résumé "une seule province ne peut ni loger ni nourrir la France". En plus les gens sont de moins en moins hospitaliers " les plus généreux se font peu à peu agressifs" (l 9 à 12)
4- a)"interminable sirop qui n'en finit pas de couler" et "avec la lenteur d'un fleuve de boue". Ce sont des métaphores
b)cela traduit le nombre des réfugiés ("interminable" "qui n'en finit plus" (l4)
la lenteur du mouvement : la boue et le sirop sont plus épais que l'eau et coule moins vite et aussi la misère avec l'image de la boue
5- Saint-Exupéry observe cela depuis son avion puisqu'il la "survole" (l4)
6- a) "nous" désigne le narrateur (Saint-Exupery, l'auteur, donc le pilote et les pilotes de son escadrille)
b) "la tourbe lente" désigne les gens de l'exode . Tourbe est synonyme de boue
c) Le narrateur, pourtant "protégé dans son avion, se mélange à la foule,partage les mêmes conditions de vie
7- a)la pop est comparée à des "vers" (l18) et à des "fourmis" l.32)
b) la comparaison avec les vers = pouvoir de destruction (comme les vers nettoient un os" et les fourmis donnent une impression de grand nbre mais qu'on peut facilement écrasé, éliminer (un coup de pied dans la fourmilière)
8- a) les termes négatifs (jamais-----ne, personne----ne, aucune---ne, sans, sans, sans souligne l'abandon, la perte de tout espoir des réfugiés malgré leur volonté
b) les 5 dernières phrases sont elliptiques : que des compléments circonstanciels sans verbes et sans sujets. Elles donnent un rythme haché comme si ces gens s'éparpillaient comme des insectes de droite et de gauche
analyse les métaphores, les comparaisons les phrases courte donnent au texte une dimension tragique. La volonté des hommes ne peut résister à cette force absurde de la guerre qui leur enlève leurs repères.
tout ça est à ré écrire un peu mieux. Je n'ai pas trop eu le temps Il est déjà 2h du mat.
Je fais la ré écriture si tu veux :
Si la caravane abordait de vrais villages qui faisaient semblant de vivre encore, elle en épuisait, dès le premier soir, toute la substance. Elle les nettoyait comme les vers nettoient un os.
voilà. A part la ré-écriture, je n'ai relu que rapidement
j'espère t'avoir rendu(e) service
bonne journée de mardi
