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Sagot :
Bonjour,
Sujet 1 :
L'attrait physique semble bel et bien être récompensé socialement sous diverses formes. La beauté est une valeur sociale, un atout important. Le corps apparaît comme une image, il devient un objet de reconnaissance dans la société, en souhaitant être reconnu, il est quasi inévitable de chercher à adopter une image appréciée de tous.On cherche à éviter le marginalisme, et cela montre que nous vivons dans une société conformiste, où l'on essaie de contrôler et modifier ce que nous dégageons, car on sait que ce qui nous rapproche en premier lieu, la base d'une relation est le jugement de l'apparence des individus. La matière corporelle appelée signe-trace, déclenche donc les variables de la communication entre deux individus. Elle régit leur rapport dans n'importe quel type de relations, qu'elles soit professionnelles, amicales, ou amoureuses, un corps va dégager un signal, et la personne en face de ce corps interprétera implicitement ce signal.
Implicitement, car c'est son vécu dans un environnement donné qui le font réagir inconsciemment au physique de l'autre. En effet, selon la société dans laquelle il a été élevé, dans laquelle il a grandi et vécu, il a appris inconsciemment à apprécier les éléments extérieurs à lui d'une certaine façon. Comme on l'a vu tout à l'heure, il n'existe pas de définition précise de la beauté, et il n'en existera pas, car la beauté est subjective, mais dans sa société à lui, il a intériorisé le concept de beauté en vigueur. Par exemple, au Moyen-âge, on sait que les femmes rondes représentaient le symbole de la beauté. La perception de l'autre et de soi-même dépend donc du cadre dans lequel nous vivons et la perception du corps de l'autre s'établit donc sur la base d'une référence qui change selon les sociétés, et qui évolue au fil des années.
Chaque individu est quotidiennement confronté à un corps de référence imaginaire, idéalisé, inaccessible (mince, jeune, musclé…). Toute différence par rapport à ce modèle est source d'un malaise profond vis à vis de notre propre corps. Le corps est public et destiné au regard d'autrui, il devient un indicateur. Naît alors un désir de changer d'identité pour adhérer au travers des métamorphoses corporelles aux valeurs culturelles désirables qui leur sont associées.
C'est cette peur de la non-conformité qui pousse les hommes et femmes à chercher le physique "parfait" tel qu'il est montré dans notre société, à travers les médias. Car la non-conformité signifie aussi la difficulté à atteindre les autres, à influer positivement sur leur perception, si le physique facilite les échanges relationnels, il peut aussi les compliquer.
On remarque donc dans la communication analogique, l'importance de l'apparence, qui prédéfinit la façon dont se déroulera ensuite la communication verbale, qui modifie la perception que l'on fait de l'autre. Et pourtant, ce n'est qu'un jugement né de notre inconscience, cette façon de percevoir les choses que l'on a intériorisé est finalement due au "formatage" de l'environnement dans lequel on vit.
Nous sommes donc inconsciemment formatés à un mode de pensée, et c'est lui qui influe sur l'interprétation que l'on a des signes traces de l'autre, c'est lui aussi qui modifie nos propres signes traces en fonction de la perception que les autres ont de nous. L'apparence n'a donc pas un pouvoir aussi faible que certains le disent, elle régit nos approches en matière de communication.
Sujet 1 :
L'attrait physique semble bel et bien être récompensé socialement sous diverses formes. La beauté est une valeur sociale, un atout important. Le corps apparaît comme une image, il devient un objet de reconnaissance dans la société, en souhaitant être reconnu, il est quasi inévitable de chercher à adopter une image appréciée de tous.On cherche à éviter le marginalisme, et cela montre que nous vivons dans une société conformiste, où l'on essaie de contrôler et modifier ce que nous dégageons, car on sait que ce qui nous rapproche en premier lieu, la base d'une relation est le jugement de l'apparence des individus. La matière corporelle appelée signe-trace, déclenche donc les variables de la communication entre deux individus. Elle régit leur rapport dans n'importe quel type de relations, qu'elles soit professionnelles, amicales, ou amoureuses, un corps va dégager un signal, et la personne en face de ce corps interprétera implicitement ce signal.
Implicitement, car c'est son vécu dans un environnement donné qui le font réagir inconsciemment au physique de l'autre. En effet, selon la société dans laquelle il a été élevé, dans laquelle il a grandi et vécu, il a appris inconsciemment à apprécier les éléments extérieurs à lui d'une certaine façon. Comme on l'a vu tout à l'heure, il n'existe pas de définition précise de la beauté, et il n'en existera pas, car la beauté est subjective, mais dans sa société à lui, il a intériorisé le concept de beauté en vigueur. Par exemple, au Moyen-âge, on sait que les femmes rondes représentaient le symbole de la beauté. La perception de l'autre et de soi-même dépend donc du cadre dans lequel nous vivons et la perception du corps de l'autre s'établit donc sur la base d'une référence qui change selon les sociétés, et qui évolue au fil des années.
Chaque individu est quotidiennement confronté à un corps de référence imaginaire, idéalisé, inaccessible (mince, jeune, musclé…). Toute différence par rapport à ce modèle est source d'un malaise profond vis à vis de notre propre corps. Le corps est public et destiné au regard d'autrui, il devient un indicateur. Naît alors un désir de changer d'identité pour adhérer au travers des métamorphoses corporelles aux valeurs culturelles désirables qui leur sont associées.
C'est cette peur de la non-conformité qui pousse les hommes et femmes à chercher le physique "parfait" tel qu'il est montré dans notre société, à travers les médias. Car la non-conformité signifie aussi la difficulté à atteindre les autres, à influer positivement sur leur perception, si le physique facilite les échanges relationnels, il peut aussi les compliquer.
On remarque donc dans la communication analogique, l'importance de l'apparence, qui prédéfinit la façon dont se déroulera ensuite la communication verbale, qui modifie la perception que l'on fait de l'autre. Et pourtant, ce n'est qu'un jugement né de notre inconscience, cette façon de percevoir les choses que l'on a intériorisé est finalement due au "formatage" de l'environnement dans lequel on vit.
Nous sommes donc inconsciemment formatés à un mode de pensée, et c'est lui qui influe sur l'interprétation que l'on a des signes traces de l'autre, c'est lui aussi qui modifie nos propres signes traces en fonction de la perception que les autres ont de nous. L'apparence n'a donc pas un pouvoir aussi faible que certains le disent, elle régit nos approches en matière de communication.
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